Rayon XIXe et XXe siècles
1871, la Commune de Paris : les Versaillais

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 196 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 979-10-90134-14-0
EAN : 9791090134140

1871, la Commune de Paris

les Versaillais


Paru le
Broché 196 pages

Quatrième de couverture

Les Versaillais ont d'une façon générale subi l'opprobre de l'Histoire. On leur reproche sans doute à bon droit la répression sanglante qu'ils ont menée contre les Fédérés après la fin des combats.

Le grand coupable est Bismarck qui s'ingénia à regrouper dans Versailles occupé des troupes françaises constituées de prisonniers de guerre français libérés dans cette intention. Il voulait absolument cette guerre civile qui détruirait la France mieux que toute action de guerre tout en économisant ses propres troupes.

Le pays se désunirait pour longtemps et une guerre civile latente se poursuivrait durant des décennies, opposant d'un côté paysans et grande et petite bourgeoisie des villes au peuple ouvrier et artisan des grandes cités.

L'armée de la Loire avait été battue. Les Versaillais devaient agir vite et les Communards, dans l'obsession du « grand soir », avaient perdu toute notion de la réalité.

Quelque soit le résultat, il fallait en terminer. C'est ainsi que raisonnaient les Versaillais et c'est ainsi que se conclut un drame national infiniment tragique qui perdure encore dans les mémoires.

Biographie

Laurent Martin
Porte-parole du gouvernement de Versailles fait publier son récit en 1891.

Louis-Alphonse-Henri-Victor du Pont Compiègne ou Victor, marquis de Compiègne (1846-1877) est un explorateur français spécialiste de l'Afrique.
Lorsque qu'éclate la guerre de 1870, il s'engage comme simple soldat. Il est fait prisonnier.
Libéré en mars 1871, quand éclate l'insurrection de la Commune de Paris, il rejoint Versailles et s'engage dans les rangs des Volontaires de la Seine. Il participe aux combats dans la capitale qui lui laisseront une impression tragique et inoubliable qu'il retracera dans son récit.
La guerre terminée, il repart, d'abord pour l'Amérique du Sud, puis, soutenu par la Société de Géographie, il poursuit ses explorations africaines. En 1876 il est nommé membre du Comité pour abolir définitivement l'esclavage. Il vit au Caire où il est tué en duel par un ressortissant allemand.

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