Rayon Défense du territoire
1er régiment d'artillerie de marine

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 291 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 23cm X 31cm
EAN : 9782702512814

1er régiment d'artillerie de marine


Paru le
Relié sous jaquette 291 pages

Quatrième de couverture

Ils furent les bombardiers de la marine royale, les canonniers de la Révolution et de Napoléon avant de devenir des «Bigors», surnom qui leur fut donné par les marins des bâtiments de la marine nationale sur lesquels ils embarquaient pour des expéditions lointaines. Depuis Lützen en 1813 où ils prirent une part prépondérante au succès, jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie, pas moins de 15 noms de batailles couvrent les soies de l'étendard du premier de l'Arme.

Le Mexique à deux reprises, en 1838 et 1863 et la Crimée sous le Second Empire contribuèrent à sa renommée. La gloire immortelle de Bazeilles les 31 août et 1er septembre 1870, au sein de la Division bleue, est depuis longtemps entrée dans l'Histoire, non seulement de l'Arme mais aussi de la France. Sous la IIIe République, les Bigors du 1er régiment d'artillerie de marine participent activement à la conquête de l'empire colonial : Sontay et Langson en Indochine (1883-1884), le Dahomey en 1892 et Madagascar en 1895 témoignent de sa vocation coloniale. C'est sous ce nouveau nom de 1er régiment d'artillerie coloniale que le corps entre dans la Grande Guerre. Deux nouvelles inscriptions de batailles : Champagne 1915-1918 et La Somme 1916 ornent son étendard. Vient enfin la Deuxième Guerre mondiale et l'extraordinaire périple en Afrique et au Levant de la 1re division de Français Libres. Combattant sous l'écusson frappé de la croix de Lorraine, le 1er régiment d'artillerie coloniale commandé par une grande figure des Français libres, le colonel Laurent-Champrosay, compagnon de la Libération, est cité à l'ordre de l'armée à plusieurs reprises et de nouvelles inscriptions prennent place sur l'étendard : Bir-Hakeim 1942 dont la commémoration est devenue la fête du régiment, puis El-Alamein la même année ; Takrouna en 1943, le Garigliano en 1944 et enfin Colmar en 1945 complètent l'épopée. Chacune de ces inscriptions est lourde du sang des braves pour que vive la France.

Aujourd'hui, installé à Laon-Couvron au quartier Général Mangin, le 1er régiment d'artillerie de marine appartient à la prestigieuse 2e brigade blindée. Doté des redoutables canons de 155 mm AUF 1 et des mortiers de 120 mm, sur tous les théâtres d'opérations où sont engagées les armes de la France, il justifie pleinement sa devise :

«Alter post fulmina terror».

Avis des lecteurs

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