Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 172 pages
Poids : 285 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-11415-6
EAN : 9782343114156
24 grands moments de sport
comme autant de beaux suppléments de vie
Quatrième de couverture
Le sport - dans sa pratique comme dans l'intérêt qu'on lui porte - peut-il enrichir une vie ? C'est la question qui traverse ce livre. L'auteur s'attache à le montrer à travers 24 grands moments qui, par leur intensité et leur force émotionnelle, l'ont chaviré. De bonheur ou de tristesse.
De Mimoun et Kopa à Marie-Jo Pérec et Zidane, ce sont soixante ans de sport de très haut niveau qui défilent dans ce livre. Certains de ces grands moments sont gravés dans les mémoires des plus anciens, les plus récents dans celles des plus jeunes. De tous les sports, le Football est sans doute celui qui a connu les pires déprimes avant de vivre les plus belles exaltations et son apothéose, un soir de Juillet au Stade de France. L'auteur revendique ses choix. Ainsi de toutes les grandes boucles, il en retient deux, alors que les 24 chapitres auraient chacun pu en raconter une. Mais, « Le Tour de l'Apocalypse et de l'Archange » en 1958 puis celui de 1964 avec le fameux « mano a mano » sur les pentes du vieux volcan sont ceux qu'il a retenus pour leur caractère dramatique. Ainsi encore, en Rugby, ce sont les « essais du bout du monde » qui sont contés plutôt que telle ou telle victoire ou défaite « avec les honneurs ». C'est là qu'on y trouve la magie du sport, ces moments intenses qui touchent au génie de l'athlète. Cette suite de grands moments est aussi une galerie de portraits. On touche mieux, au travers des pages, « la solitude du coureur de fond » qu'est la vie d'un athlète quelle que soit sa discipline. La trempe du caractère est toujours là pour tenir dans la souffrance, comme Bouttier face au cobra de Santa Fe, comme Mimoun au 30ème kilomètre de son Marathon olympique, comme Pérec face à Cathy Freeman quand d'autres craquent comme Jazy à 50 mètres du Graal olympique, comme Gottvallès déstabilisé par l'arme psychologique des Américains. Parfois le destin se venge de ceux qui l'ont trop souvent provoqué et c'est Senna qui s'écrase à 250 à l'heure contre un mur de béton à Monza.
La performance à l'état pur ne laisse indifférents que les blasés. Vibrer devant un grand moment de sport, c'est la certitude de conserver cette capacité d'émerveillement qu'on peut perdre beaucoup trop tôt dans la vie. Elle doit toujours être conservée quelque part, dans sa tête ou dans son coeur, prête à se réveiller.