42, rue Fontaine

À la mort d'André Breton, son épouse Elisa avait demandé à Gilles Ehrmann de dresser l'inventaire photographique de l'atelier, 42 rue Fontaine. Réalisé à la chambre 4 x 5 inches, en lumière artificielle, ce reportage est resté secret durant trente ans.

En 1997, une édition confidentielle, limitée à quinze exemplaires numérotés, avec les tirages originaux en cibachrome et un texte de Julien Gracq composé au plomb sur papier à la cuve, a été publiée par Au Fil de l'Encre.

Elisa disparue, l'atelier dispersé aux enchères, le moment était venu de rendre public un album qui avait fait le bonheur de quelques bibliophiles. Car, aujourd'hui, le 42 rue Fontaine n'existe plus que dans ce livre, dans ces images magiques hantées par le génie du lieu.