A bon droyt : épées d'hommes libres, chevaliers et saints : exposition, Aosta, Museo archeologico regionale, 29 juin-4 novembre 2007. A bon droyt : spade di uomini liberi, cavalieri e santi

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 287 pages
Poids : 1712 g
Dimensions : 24cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-88-366-0898-0
EAN : 9788836608980

A bon droyt

épées d'hommes libres, chevaliers et saints
exposition, Aosta, Museo archeologico regionale, 29 juin-4 novembre 2007

chez Silvana Editoriale

Paru le | Broché 287 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

« A bon droyt » est la devise figurant dans les cartouches qui lient en faisceaux les semis d'épées et de bâtons dans les jeux de tarots réalisés au milieu du XVe siècle par Bonifacio Bembo et par ses collaborateurs pour la cour milanaise des Visconti.

Ce choix est volontairement provocateur.

Cette exposition tente en effet d'analyser les raisons pour lesquelles la forme de l'épée, cet objet-symbole de la chevalerie chrétienne, est restée cristallisée jusqu'à la fin de la Renaissance, avant de fournir le modèle de l'épée d'État et de l'instrument de l'exécution de la justice qui ont conservé cette forme idéalisée jusqu'à la Révolution française et même au-delà.

L'idée qui lie d'un point de vue conceptuel l'équation religion-épée, bien qu'impropre, n'est pas non plus l'apanage exclusif de l'Occident : elle s'applique aussi à l'islam et à l'ensemble du continent eurasiatique.

Une réflexion sur la manière dont a été engendrée cette association et dont elle est devenue par la suite le patrimoine culturel commun de l'humanité peut se révéler utile pour retrouver les causes essentielles de certaines orientations fondamentales de la civilisation ; des raisons dont il serait peut-être bon aujourd'hui de déterminer avec précision les dimensions historiques afin de faire ressortir plus clairement leurs valeurs universelles.


« A bon droyt » è il motto che figura sui cartigli che legano tra loro, in fasci, i semi di spade e di bastoni nei mazzi dei tarocchi eseguiti a metà del Quattrocento da Bonifacio Bembo e dai suoi collaboratori per la corte milanese dei Visconti.

La scelta è consapevolmente provocatoria e l'esposizione cerca di analizzare come la spada, oggetto simbolo della cavalleria cristiana, rimase cristallizzata nella sua forma sino al Rinascimento maturo dando poi il modello per la spada di Stato e lo strumento dell'esecuzione della giustizia che mantennero tale forma idealizzata sino alla rivoluzione francese e oltre.

L'idea, che concettualmente lega l'equazione religione-spada, ancorché impropria, non è esclusivo appannaggio dell'Occidente, ma anche dell'islam e dell'intero continente eurasiatico.

Riflettere sul come si sia generato questo binomio e come sia poi divenuto patrimonio culturale condiviso dell'umanità può forse essere utile per ritrovare le ragioni di fondo di alcune idee guida della civiltà ; ragioni che forse andrebbero rilette oggi nelle loro più genuine componenti storiche per enuclearne valori universali.