A califourchon sur le dos d'un nuage

À califourchon sur le dos d'un nuage

« À califourchon sur le dos d'un nuage fou ». Tel est le vers qui a inspiré le titre de ce florilège. Tout commerce avec une femme est toujours une belle aventure, même (et peut-être surtout) quand celle-ci se noie dans le flot des larmes du chagrin et se métamorphose en hymne aux amours qui défient le temps et triomphent de la mort.

J'avoue que j'ai aimé. Et si j'ai fleuri de joie, quelquefois, c'est aussi que j'ai langui bien souvent, pleuré, pleuré à souhait. Mais qui donc prétend qu'assimiler la femme à la rose est un insipide cliché ? Oui, la femme est une rose et cette métaphore est perpétuellement vivante. Chaque amant, chaque époux, tout amoureux caressant un rêve peut le vérifier au quotidien. Touchez à la rose, l'épine vous le reprochera et vous le fera savoir. A sa façon. L'amour, c'est l'eau trouble qui étanche la soif de la gazelle et du gnou, mais qui masque aussi le corps rugueux et la gueule criminelle du prédateur.