A l'ombre des niaoulis

À l'ombre des niaoulis

Le 24 septembre 1853, le contre-amiral Fébvrier-Despointes plante, au nom de l'empereur, le drapeau français au nord de la grande île, baptisée New Caledonia par son découvreur, Thomas Cook.

La population canaque, d'environ 50 000 personnes sur la Grande Terre, organisée en tribus, saura vite démontrer aux nouveaux arrivants qu'ils ne sont pas des ombres posées dans le paysage, mais des hommes et des femmes avec lesquels il faudra composer pour vivre ensemble.

Pour attirer les colons, on fit courir le bruit que l'île regorgeait d'or. Alors ils arrivèrent. Des aventuriers, des missionnaires, des chercheurs d'or, des communards, des bagnards, des Malabars, des Polynésiens et quelques rares aristocrates, à l'instar du comte Vigan de Salem qui, ruiné sur les tapis verts de Monte-Carlo, se suicida. Sa veuve, Aurélia, reprit le « ranch » en main. Une réussite spectaculaire dans la culture du café couronna ses efforts. Très belle, courageuse, elle établit des relations enviées dans le respect mutuel avec les tribus proches de sa propriété.

C'est son histoire que ce livre vous rapporte avec le parfum d'authenticité d'« Aurélia » qui a véritablement existé sous une autre identité.