Rayon Psychopathologies et thérapies
A quelle heure passe le train... : conversations sur la folie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 317 pages
Poids : 325 g
Dimensions : 11cm X 21cm
EAN : 9782702132739

A quelle heure passe le train...

conversations sur la folie


Paru le
Broché 317 pages

Quatrième de couverture

D'où ce très singulier dialogue, où la théorie se prolonge en des scènes poétiques, souvent drôles. Marie Depussé écrit, parfois dans ses mots à lui, ou dans sa langue à elle, sa pensée à lui. Il y a dans ce duo beckettien une tendresse distante, son insolence à elle, son rire à lui.

«Ils sont assis sur les marches en pierre un peu sales du château, par toutes les saisons. Ils attendent. Tu dis que les psychotiques sont comme des colis en souffrance, oubliés dans une gare de campagne. Quand ton maître en psychiatrie, le catalan François Tosquelles, est venu à la clinique de La Borde, il a regardé les marches et il a posé une seule question : "à quelle heure passe le train ?"

Tu es psychiatre, un grand psychiatre comme on dit dans les romans... Pas moi. Si nous sommes là, à parler, et si nous partageons quelque chose, ce n'est pas un savoir, mais une obstination, un amour... Ce mot-là, il faut le dire dans la marge, sans accent, en douce. Nous aimons passer nos jours avec les fous.»

Biographie

Jean Oury travaille à la clinique de La Borde, qu'il a créée en 1953, à maintenir une pensée de la psychiatrie, menacée de destruction.

Marie Depussé, écrivain, professeur de littérature à Paris-VII-Jussieu, s'est associée très jeune au travail fait à La Borde. Elle a notamment publié, en 1993, Dieu gît dans les détails. La Borde, un asile (POL).

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jean Oury

Du même auteur : Marie Depussé

Dieu gît dans les détails : La Borde, un asile

La nuit tombe quand elle veut

De Leros à La Borde. Journal de Leros

Là où le soleil se tait : récits

Dieu gît dans les détails : La Borde, un asile

Est-ce qu'on meurt de ça

De Leros à La Borde. Journal de Leros

Qu'est-ce qu'on garde ?

Les morts ne savent rien

Beckett : corps à corps