A travers les années quarante

Ni historien, ni héros, Olivier Giraud raconte ses années quarante. Et comme il a vingt ans au début de la décennie, ce récit est aussi celui de son initiation à la vie.

Mobilisé juste avant l'Armistice, il est préparé à un conflit auquel il ne participe pas. Mais il découvre la souffrance dans les hôpitaux, les contraintes de l'Occupation, la peur sous les bombardements. Dans un quotidien pétri d'attente et d'angoisse, il évite le STO, échappe aux idées de Vichy.

La jeunesse d'Olivier Giraud trouve sa force dans les interstices de la guerre. Il connaît l'affection de sa famille, la chaleur de l'amitié, et l'espoir de la Reconstruction au service où il est embauché. Les rencontres féminines, d'abord discrètes, puis dans la joie des soirées de la Libération, lui apportent la passion avec Isabelle et le mariage avec Françoise.

Mémoire d'une guerre subie et souvenirs d'adolescence se mêlent avec poésie, prennent chair dans le décor grandiose de la rade de Toulon et sous les rameaux protecteurs de la villa Sainte-Anne, à La Valette du Var.