Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 165 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 10cm X 15cm
ISBN : 978-2-36509-057-5
EAN : 9782365090575
Les libraires en parlent
La force des bons livres et particulièrement les bons livres de recherche urbaine est la capacité d’apporter une connaissance supplémentaire mais aussi à fracturer vos représentations. Dans ce petit livre des Editons B2, Simon Texier et Jean-François Doulet répondent parfaitement à ces deux points. En étudiant le cas d’Abou Dhabi (et sa périphérie avec l’exemple de Masdar City), nos deux universitaires nous ouvrent les portes de la ville du futur (Comme le dis la quatrième de couverture : "durable, culturelle et touristique"). Lucides sur la situation politique et sociale de ce territoire, les auteurs nous montrent avec talent et précisions historiques que l’on ne peut plus lire les évolutions urbaines voire les projets qui sont mis en places dans cette partie du globe avec les idéaux et l’héritage de la recherche architecturale et urbaine occidentale. Cet ouvrage nous montre de façon subtile qu’en matière d’urbanisme, l’idée de laboratoire doit s’extraire de toutes représentations afin, peut-être, de trouver les solutions indispensables à l’avenir de nos villes sur l’ensemble de la planète. Ce livre amène, sans aucun doute, une pierre à l’édifice.
Quatrième de couverture
Abou Dhabi
En dépit de la Crise financière de 2008, l'aménagement d'Abou Dhabi - et de sa smart city de Masdar non loin de l'aéroport - se poursuit. Grâce à son ralentissement structurel, on assiste depuis peu à un basculement de la capitale des Émirats arabes unis (600 000 habitants, troisième ville après Dubaï et Charjah) d'un modèle de « pétro-urbanisme » calqué sur les villes américaines énergivores (superhighways de bitume, murs-rideaux de verre et megamalls climatisés), vers celui d'un modèle plus durable, culturel et touristique, symbole de « l'après-pétrole ». Et alors que l'« île des Musées » de Saadiyat prend peu à peu forme, Masdar teste la limite des écocités solaires. Un historien et un urbaniste déchiffrent ici cette mutation.