Rayon Christianisme
Accueillir le bonheur d'être pardonné : le sacrement de la réconciliation : colloque à Lourdes, 23-24 novembre 2006

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 223 pages
Poids : 380 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-916218-18-2
EAN : 9782916218182

Accueillir le bonheur d'être pardonné

le sacrement de la réconciliation
colloque à Lourdes, 23-24 novembre 2006


Paru le
Broché 223 pages

Quatrième de couverture

«Il y a du neuf dans la proposition du sacrement de la réconciliation», soulignait Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, ouvrant le colloque de deux jours qu'il organisait fin novembre en partenariat avec le Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS). Cette rencontre réunissait plus de 500 personnes cherchant des pratiques pour aujourd'hui, au-delà de l'opposition entre absolution personnelle et absolution collective. «La douceur de la miséricorde divine offre la possibilité de dépasser la désespérance dans une société marquée par le pessimisme anthropologique, notamment la difficulté à porter le deuil et à se laisser consoler», notait Claire-Anne Baudin, mère de quatre enfants et professeur de théologie à l'Institut Catholique de Paris. «Celui qui expérimente l'amour redoublé de Dieu devient un homme en chemin», précisait-elle.

Cette image du chemin de conversion, avec des étapes, est souvent revenue dans les ateliers où il a été question par exemple des journées d'approfondissement du sacrement de la réconciliation proposées dans les diocèses. «La grâce du pardon ne se limite pas à l'absolution sacramentelle», a expliqué le père André Cabes, curé de paroisse dans les Hautes-Pyrénées. «Il nous faut passer de la pastorale du guichet à celle de l'itinéraire de type catéchuménal», résumait Serge Kerrien, diacre permanent en Bretagne et directeur adjoint du SNPLS.

Sur ce «chemin de tendresse», les personnes sont souvent apaisées par l'aveu, «un acte de vérité permettant d'assumer le réel», et par l'absolution, «parole d'autorité où Dieu fait toute chose nouvelle», selon le père Jacques Philippe, prédicateur, membre de la communauté des Béatitudes. Il a montré que «loin d'être une simple thérapie liée à la recherche individualiste du bien-être en fuyant toute culpabilité», le sacrement fait passer «d'une attitude de victime à une attitude responsable». «C'est un déploiement du baptême tout au long de l'existence», remarquait Monique Brulin, docteur en théologie. Dans cette perspective la dimension humanisante du pardon et ses conséquences sociales ont été fortement soulignées.

Le père Christian Portier, directeur du SNPLS concluait en parlant de Lourdes comme d'un «observatoire pour discerner les chantiers qui permettront au plus grand nombre d'accueillir personnellement le bonheur d'être pardonné».

François Vayne, directeur de NDL Editions

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