Adieu de nulle part. Vol. 2. La coupe de la fureur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 416 pages
Poids : 570 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782213014104

La coupe de la fureur

de

chez Fayard

Serie : Adieu de nulle part. Vol 2

Paru le | Broché 416 pages

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traduit du russe par Alain Préchac


Quatrième de couverture

Né en 1930 à Léningrad, Vladimir Maximov forme avec Soljénitsyne (fixé aux Etats-Unis) et Zinoviev, arrivé un peu plus tard en Allemagne fédérale, le trio d'écrivains le plus célèbre de l'émigration russe de ces dix dernières années. De Paris où il est installé, Maximov dirige en outre la grande revue trimestrielle Continent, la plus importante de la diaspora ex-soviétique.

Issu du peuple, Maximov diffère de la plupart des autres écrivains en ce qu'il s'est entièrement formé lui-même, sans études préalables. Ses "universités" à lui (pour reprendre l'expression de Gorki), ce furent essentiellement les multiples camps de redressement pour adolescents trop fiers, puis l'usine et l'immense Sibérie.

L'époque khrouchtchévienne, en même temps qu'elle révélait Soljénitsyne permit à Maximov de publier ses premières œuvres (poésie, nouvelles, théâtre). Mais, tout comme l'auteur du Premier cercle. Maximov ne put faire éditer ses premiers romans en URSS : Les sept jours de la création. La quarantaine durent paraître à l'étranger, «clandestinement.»

C'est toute cette époque de combats incessants que révèle l'autobiographie dont nous publions aujourd'hui le deuxième volet. Adieu de nulle part (traduction française, 1977) décrivait l'adolescence douloureuse et les débuts littéraires, riches en déceptions et en déboires. La Coupe de la fureur dépeint l'installation progressive chez l'auteur, entre 1954 et l'émigration de 1974, d'un sentiment de révolte contre l'ordre établi, parallèlement à la montée de la pitié pour les humbles et à la révélation lumineuse de ce Dieu dont le pouvoir soviétique avait un peu trop rapidement décrété la mort.

Cette analyse passionnée de la mutation psychologique d'un homme et de toute une couche sociale éclairée témoignant pour le pays tout entier de la perte progressive des illusions (mais non de l'espoir), aucune autre œuvre de la littérature russe post-stalinienne ne nous l'avait jusqu'alors donnée. Son importance est considérable pour qui veut comprendre l'URSS contemporaine et ce que ressent profondément le grand peuple qui l'habite.

Du même auteur : Vladimir Maximov