Rayon Relations internationales
Agent Z.21 : le meilleur ennemi des Américains : Saïgon 1946-1975

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 326 pages
Poids : 375 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-84734-649-7
EAN : 9782847346497

Agent Z.21

le meilleur ennemi des Américains
Saïgon 1946-1975


Collection(s) | Contemporaine
Paru le
Broché 326 pages
traduit de l'anglais par (Etats-Unis) Béatrice Vierne
Tout public

Quatrième de couverture

Le 30 avril 1975, le dernier correspondant du magazine Time au Viêtnam expédia une dépêche à sa rédaction à New York : « Tous les journalistes américains ont été évacués par mesure d'urgence. C'est désormais Pham Xuân Ân qui assure la permanence dans les bureaux de Time. » Connu pour ses brillantes analyses politiques, Pham Xuân Ân donnait l'impression de donner le meilleur de lui-même lorsqu'il échangeait des histoires avec ses collègues au café Givral ou au mythique hôtel Continental. C'était là qu'il siégeait tous les après-midi, en sa qualité de journaliste le mieux informé de Saigon. Il avait ses entrées partout, à l'état-major, à la CIA, au gouvernement de Saigon, à l'ambassade américaine...

Nous savons désormais qu'il ne s'agissait là que d'une moitié du travail accompli par Ân en sa qualité de reporter. Ân envoyait aussi au gouvernement communiste à Hanoi un flot régulier de documents militaires secrets. Au total, il rédigea 498 rapports, écrits la nuit, et dont certains couvraient une centaine de pages. Les comptes-rendus d'Ân étaient si vivants, si détaillés que le général Giap et Hô Chi Minh se frottaient les mains de joie, disait-on, chaque fois qu'ils recevaient ces rapports de l'agent Z.21 - le nom de code d'Ân. « Nous sommes carrément dans la salle des opérations de l'armée américaine ! » assuraient-ils.

« Les guerres ne sont pas seulement des croisades ; ce sont aussi des affaires de coeur. On fait la guerre par amour. [...] Le présent ouvrage parle de guerre et d'amour, des leçons du Viêtnam, de la contre-insurrection et d'autres conflits que l'on dit irréguliers. Il parle d'espions et de journalistes et de la confusion entre les deux. D'aucuns prétendraient volontiers que les journalistes ont contribué à faire perdre la guerre du Viêtnam. Dans ce cas, je soutiens, moi, qu'un journaliste a contribué à faire gagner cette guerre aux Vietnamiens. »
Thomas A. Bass.

Biographie

Thomas A. Bass est grand reporter. Il écrit régulièrement dans The New Yorker, Wired, Smithsonian, The New York Times. Il est également professeur d'anglais et de journalisme à l'université de New York en Albanie.

Avis des lecteurs

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