Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 93 pages
Poids : 85 g
Dimensions : 11cm X 17cm
ISBN : 978-2-268-06296-9
EAN : 9782268062969
Agonie d'agapè
Les libraires en parlent
Nous sommes tous embarqués, hommes, machines, systèmes sociologiques, économiques, pour faire naufrage. La fausse démocratisation des arts dans le divertissement, fragments de la vie mutilée, tout ça qui succombe à l’acceptation de sa reproduction, le « moi, je », cette hallucination, conglomérat hérité. « L’homme dans le lit », un tas de paperasse maculé à son chevet, expliquer tout ça, la présence du faux, rassembler ces fragments pour édifi er quelque chose où tout se tienne et s’illumine avant l’effondrement de tout, sens, langage, valeurs, art... Une pensée en train de se faire à la hâte, la moitié d’une vie contre l’autre moitié, victime du mal qu’elle voulait diagnostiquer. Quelque chose comme la rage, l’énergie, l’excitation sans borne suscitée par l’impuissance. Une action de remplacement, une issue, cent pages contre les mille du premier roman, Les Reconnaissances, 1955. Quelque chose de supérieur comme cette Jeunesse, cet ennemi qui était capable de tout, comme ce qui vous transfigure vous-même dans ce moi qui peut davantage, comme l’authenticité, « le concept entier d’authenticité, cet amour de la bel ouvrage avant qu’il soit créé. Cette fusion naturelle de la vie produite dans cette création dans l’amour qui le transcende, une célébration de l’amour qui l’a suscité ils appelaient ça agapè, ce festin d’amour aux premiers temps de l’Eglise, oui.» La magie avant la religion, la sensation qui vous transforme, comprendre des choses que vous ne comprenez pas vraiment, l’artiste individuel, « vous verrez’».
Julien (Millepages)
Quatrième de couverture
Agonie d'agapè est le chant du cygne de William Gaddis, le monologue d'un homme rongé par la maladie et assiégé par les pages d'un manuscrit qu'il n'a cessé de reprendre au fil des ans, l'apogée d'une obsession vieille de quarante années. D'une voix singulière, il développe une réflexion sur la mécanisation des arts et le déclin de l'artiste parvenu au seuil de sa vie.