Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 288 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-38519-065-1
EAN : 9782385190651
Albert Camus face à la violence
à l'épreuve du siècle de la peur
Quatrième de couverture
Albert Camus face à la violence
À l'épreuve du « siècle de la peur »
« Entré dans la Résistance à la fin de l'année 1943, Albert Camus a pris le temps de peser le poids d'un tel engagement, notamment au regard du sang et des victimes qu'il allait impliquer. »
La question de la violence s'est imposée à Camus comme à une grande partie de ses contemporains. Notre thèse a voulu montrer comment Camus aborde ce problème philosophique de manière originale.
Le premier signe de cette originalité tient dans la façon dont il a cherché à représenter la violence dans sa diversité. De la bagarre d'enfants à la réalité crue de la guerre et de la révolution, en passant par le suicide ou encore le meurtre, cette diversité tient autant dans les formes évoquées que dans les acteurs dépeints. De cette diversité nous avons tenté de réunir et d'analyser ce qui constitue une approche morale et politique de la violence, qui émerge notamment, à partir de la Seconde Guerre mondiale et de l'expérience de l'écrivain dans les rangs de la Résistance.
Le deuxième signe concerne le contenu de cette approche et les pistes de réflexions voire de prises de position qu'il y développe. Soucieux de se concentrer sur ce que fait la violence aux êtres humains plutôt que de tenter d'en saisir l'essence, on pourrait résumer les positions de Camus par la formule que l'on replace au coeur de sa démarche : « Ni victimes ni bourreaux. » Toute sa vie, l'écrivain a maintenu le souci d'une continuité dans ses réflexions et ses positions sur la question, alors même qu'il multipliait les canaux d'expression avec autant de genres littéraires pratiqués.
Notre réflexion se situe dans une perspective d'histoire intellectuelle, c'est-à-dire en se plaçant au carrefour entre l'histoire, la littérature, la philosophie et la science politique. Camus était convaincu que sa création devait avoir pour source principale son expérience.