Yann Arthus-Bertrand
Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. À trente ans, il part au Kenya avec sa femme Anne étudier le comportement d'une famille de lions pendant trois ans. Très vite, il utilise l'appareil photo pour consigner ses observations et découvre sa vocation : le témoignage par l'image. De retour en France en 1981, il publie un livre, Lions, et devient photographe de grand reportage. En 1991, il fonde Altitude, première agence de photographie aérienne dans le monde, et se tourne vers des séries de longue haleine, s'interrogeant sur le lien de l'homme à la nature sauvage ou domestiquée : La Terre vue du ciel, Des bêtes et des hommes, Chevaux. Il est aujourd'hui un militant convaincu du développement durable. Depuis 2000, l'exposition La Terre vue du ciel diffuse son message à travers le monde. Extérieure et libre d'accès, elle a été accueillie par plus de 80 villes et vue par 60 millions de personnes. Yann Arthus-Bertrand a publié 75 livres, principalement avec Hervé de La Martinière, chez Hachette, Nathan Image et aux Éditions de La Martinière.
Benjamin Stora
Né en 1950 en Algérie, Benjamin Stora est professeur d'histoire du Maghreb à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Docteur de troisième cycle en sciences sociales et docteur d'État en histoire, il enseigne l'histoire de la colonisation française des XIXe et XXe siècles, les guerres de décolonisation, et l'histoire de l'immigration maghrébine en Europe à l'INALCO. Il a publié une vingtaine d'ouvrages, dont La Gangrène et l'oubli, la mémoire de la guerre d'Algérie (La Découverte, 1991) et Les Imaginaires de guerres Algérie-Viêtnam (La Découverte, 1997, et Alger, Casbah, 1998).
Jean Daniel
Écrivain, journaliste et fondateur du Nouvel Observateur, Jean Daniel est l'auteur d'une vingtaine de livres dont plusieurs évoquent son enracinement en Algérie, ses souvenirs de la Mitidja et de l'Atlas tellien et ceux de son enfance à Blida, la ville où il est né. Observateur engagé de l'émancipation du tiers monde, il a accompagné, souvent de manière intime, les combats des trois pays du Maghreb pour leur décolonisation. On rapproche souvent ses attaches, ses références et son rôle pendant les conflits algériens à ceux de Germaine Tillion et d'Albert Camus.
Djamel Souidi
Né en 1944 à Blida, Djamel Souidi devient informaticien, en 1966, et dirige plusieurs Centres de calcul à Alger. En 1982, il abandonne son métier et se rend à Paris où il obtient un doctorat d'histoire médiévale maghrébine. Historien dans un Centre de recherches à Alger, il dirige des travaux à Achir, une capitale historique fondée au Xe siècle qui lui inspire la rédaction d'un roman historique Amastan Sanhaji : un prince dans le Maghreb de l'an mil paru aux éditions L'Harmattan (Paris, 2000) et Casbah (Alger, 2001). Ex-président d'une Association de protection des sites archéologiques, Djamel Souidi dirige la collection « Histoire et Patrimoine » des Éditions du Tell (Blida) et fera paraître, en décembre 2005, un dictionnaire des grands personnages de l'histoire ancienne de l'Algérie.