Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 185 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-909717-84-5
EAN : 9782909717845
Almanach 2013 les Croqueurs de pommes
Quatrième de couverture
Un verger ne sert pas qu'à produire des fruits
Pour la plupart d'entre nous, le mot verger évoque « un terrain planté d'arbres fruitiers », comme dit le dictionnaire. Certes, mais pas seulement...
Le verger, outre un lieu de production de fruits, peut être aussi une passion, un centre d'intérêt qui sert à relier des hommes qui, sans cela, ne se seraient probablement jamais rencontrés. C'est bien ce qui se passe chez les Croqueurs de pommes. Les travaux auxquels le verger nous contraint nous font garder un contact avec la nature, avec notre passé et nous rendent optimistes pour le futur. Nous plantons, nous greffons, nous taillons dans le but d'avoir une bonne récolte l'année suivante mais aussi pour perpétuer des traditions, sauver une partie de notre patrimoine et laisser un souvenir à nos petits-enfants qui continueront à savourer des fruits même après notre disparition. Ce n'est pas notre moindre rôle !
Mais le verger est encore beaucoup plus. C'est un élément essentiel dans les paysages de nos campagnes. Il constitue souvent une ceinture entre les agglomérations et les cultures, ceinture qui embellit les campagnes de couleurs variées tout au long de l'année. Floraisons printanières, verdure en été, rouge éclatant des fruits d'automne, sans parler des arbres couverts de givre en hiver. Ombrage pour les randonneurs, brise-vent pour les villageois, le verger tient un grand rôle dans notre vie quotidienne. Que seraient nos paysages ruraux sans eux ?
Cette ceinture de nos villages doit absolument être préservée si elle existe encore ou être recréée si l'urbanisation et les techniques agricoles modernes l'ont déjà détruite. Dans toute la France, des communautés d'agglomération ou des associations s'y emploient.
Le verger constitue aussi un biotope favorable pour de nombreuses espèces animales ou végétales. Il est un des éléments d'écosystèmes qui contribuent à la biodiversité, terme à la mode depuis quelques années. Les rapaces se nourrissent des rongeurs qui, eux, consomment des fruits ou des racines. Les passereaux y construisent leur nid. Les insectes y trouvent « gîte et couvert ». Des plantes de toutes sortes colonisent le sol.
Là encore l'arboriculteur peut donner un petit coup de pouce à la nature en ne fauchant pas certaines zones, en implantant des haies, en posant des nichoirs, en laissant traîner quelques tas de fagots, de pierres sèches...
Voilà des éléments qui devraient nous convaincre de l'utilité de nos vergers et nous inciter à poursuivre nos efforts pour en prendre soin et, pourquoi pas, à en créer d'autres.