Perfection de la maladie

Perfection de la maladie

La maladie ne peut que s'aggraver jusqu'à concevoir elle-même ainsi sa propre Perfection - le processus d'achèvement de son être décompositionnel, selon les rythmes de la nature, gestation croissance putréfaction, s'accomplit dans son propre anéantissement.

Du printemps à l'hiver, le processus de Perfection de la Maladie irradie le corps du langage et se manifeste en symptômes aphoristiques.

Prodromes avait déjà sonné le tocsin, Perfectio Morbi résonne dans les campagnes silencieuses comme le glas initial du Nouveau Monde.

« Il nous faudrait remplir les musées de bris, briser le reste, et constater que tout, encore, est là, brisé et remodelé, et brisé à nouveau, et mêlé à la terre. Et nous, mêlés à la terre, et la vie comme oeuvre, détruite, puis reconstruite, puis détruite, puis mêlée à la terre, et la terre remodelée, et l'oeuvre comme vie. »