Marc Hanrez, né à Bruxelles en 1934, est diplômé de l'U.L.B. et de Paris VII. Il a enseigné la littérature française aux États-Unis de 1967 à 1999. Professeur émérite de l'Université du Wisconsin à Madison, il est spécialiste, entre autres, de Céline, d'Abellio et de Drieu la Rochelle. Il a publié, en 2016, son journal littéraire, intitulé Poste restante. Mais il est donc aussi poète, auteur de deux recueils, Colomb, Cortez & Cie, en 2004, et Chemin faisant, en 2010. Sa poésie, dans son âge mûr, est inspirée par ses voyages, en Europe, en Méditerranée, aux Amériques et, comme ici, par sa vie aux États-Unis.
Comme Morand, comme Senghor, Hanrez chante son Amérique. Ni nostalgie, ni hymne à la modernité, c'est l'amour du jazz, Paul Newman auprès de sa Porsche sur un circuit, la chasse au chevreuil dans le Wisconsin que le Belgo-Yankee fait revivre dans une poésie-flash, qui évoque l'écriture directe, parfois brutale, des grands romanciers du continent.