Généalogie des sociologues et anthropologues belges disparus

Généalogie des sociologues et anthropologues belges disparus

La sociologie est le plus souvent, pour un sociologue français, davantage que francophone : elle est française. Ne devons-nous pas l'invention du mot à Condorcet, et la tentative de faire émerger ses conditions de scientificité à Auguste Comte ? Ne nions pas leur apport. Mais n'oublions pas nos voisins du Nord, qui participèrent de manière riche et fructueuse, dès ses débuts, à l'émergence d'une discipline nouvelle et qui depuis n'ont jamais cessé d'oeuvrer à l'élargissement des connaissances.

Cet ouvrage s'ouvre sur la question des origines de la sociologie en Belgique (1890-1914) jusqu'à son développement durant ses « Trente Glorieuses ». Sont abordés ses sociologues (Guillaume de Greef, Ernest Solvay, Eugène Dupréel, Henri Janne) et leurs institutions, les anthropologues (Luc de Heusch, Pierre Smith, Jean-Thierry Maertens) et s'achève sur l'application des Sciences humaines à la scène (post) coloniale (Administrateurs et magistrats, la Fin de colonie) et une étude sur une royauté sacrée.