Rayon Littérature contemporaine (20e et 21e siècles)
André Gide, André Malraux : l'amitié à l'oeuvre : 1922-1951

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 247 pages
Poids : 1016 g
Dimensions : 21cm X 27cm
ISBN : 978-2-07-278552-8
EAN : 9782072785528

André Gide, André Malraux

l'amitié à l'oeuvre
1922-1951


Collection(s) | Album beaux-livres
Paru le
Cartonné 247 pages
avec la collaboration d'Alban Cerisier
avant-propos Peter Schnyder
publié par la Fondation Catherine Gide
Tout public

Quatrième de couverture

André Gide, André Malraux

L'amitié à l'oeuvre, 1922-1951

André Gide et André Malraux ont fait connaissance en mai 1922, à la suite de la publication par ce dernier d'un article consacré à l'oeuvre de son aîné et à son impact sur la génération nouvelle. L'auteur de Paludes et des Caves du Vatican est impressionné par cet admirateur talentueux, aux vues originales et pénétrantes. Il s'avère de plus qu'il a le sens de l'aventure et que c'est un homme de goût, en art comme en littérature. Aussi se réjouit-il de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de la NRF ; et il l'autorise à publier une version illustrée du Roi Candaule à l'enseigne des Aldes, sa maison d'édition. Entré chez Gallimard comme directeur artistique et membre du comité de lecture en 1928, André Malraux devient l'éditeur des oeuvres complètes d'André Gide et de très belles rééditions illustrées de ses premières oeuvres.

Cette amitié littéraire et éditoriale se double, au début des années 1930, d'un engagement commun contre le fascisme, dans le sillage du communisme soviétique. Sans adhérer au parti, André Gide et André Malraux, prix Goncourt 1933, président ensemble les grands congrès antifascistes de 1933 à 1936. L'un et l'autre font le voyage à Moscou ; André Gide prononce l'oraison funèbre de maxime Gorki en 1936 sur la place rouge, aux côtés de Staline. Mais on connaît la désillusion lucide et sans appel du retour d'URSS, qui marque chez André Gide la fin de ce compagnonnage ambigu. André Malraux, pour sa part, s'engage corps et âme dans le combat auprès des républicains espagnols.

Les deux hommes restent proches au début de l'occupation ; ils se côtoient sur la côte d'azur, avant que Gide ne s'embarque pour l'Afrique du nord et que Malraux ne s'engage en 1944 dans le combat armé contre l'occupant. Plus espacées jusqu'à la mort d'André Gide en 1951, leurs rencontres - la plupart du temps au Vaneau - restent placées sous le signe d'une chaleureuse amitié, qui n'exclut pas un jugement croisé, et sans complaisance, sur l'évolution et la signification générale de leur oeuvre. Littérature, art, morale, politique et histoire : voilà une amitié à l'oeuvre.

Cet album, abondamment illustré, réunit de nombreux documents inédits ainsi que la correspondance échangée entre les deux écrivains.

Avis des lecteurs

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