Anticapitalistes : une sociologie historique de l'engagement

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 280 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7071-7490-1
EAN : 9782707174901

Anticapitalistes

une sociologie historique de l'engagement

de

chez La Découverte

Collection(s) : Laboratoire des sciences sociales

Paru le | Broché 280 pages

Public motivé

23.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Le renouveau des gauches radicales en Europe a suscité un regain d'intérêt à leur égard. Toutefois, peu d'études se sont intéressées aux individus qui militent contre le capitalisme, pour un autre monde. Qui sont ces hommes et ces femmes ? Quels parcours personnels, quelles expériences nourrissent l'audace de penser qu'on peut changer la société ? Comment ces engagements se sont-ils transformés et renouvelés ?

Grâce à une enquête au long cours combinant entretiens, observations et analyses statistiques, ce livre propose une sociologie de l'engagement anticapitaliste en France du milieu des années 1960 aux années 2000. À travers le cas de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) devenue Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), l'auteure interroge les liens entre les évolutions du recrutement partisan et celles à l'oeuvre dans la société et explore les trajectoires et les pratiques des militants, leurs visions du monde, leurs questionnements et leur idéal, pour apporter un éclairage inédit sur les nouveaux visages de l'anticapitalisme à l'aube du XXIe siècle.

Ce faisant, l'ouvrage invite à penser sous un nouveau jour de grandes questions de société, comme celle de la fin des utopies, la prétendue désaffection des jeunes pour la politique, la production sociale de la révolte ou encore ce que signifie prendre parti aujourd'hui.

Il rend compte d'une aventure à la fois minoritaire et universelle : la contestation de l'ordre établi.

Biographie

Florence Johsua est docteure en sociologie politique, chargée de cours et chercheure associée au Centre de recherche sur l'action politique de l'université de Lausanne. Ses travaux portent principalement sur les processus de (dé)politisation des individus et des groupes, sur les effets politiques de la crise économique et sur les gauches radicales en Europe.