Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 479 pages
Poids : 906 g
Dimensions : 17cm X 25cm
ISBN : 978-2-8047-0082-9
EAN : 9782804700829
Antoine Dauvergne (1713-1797)
une carrière tourmentée dans la France musicale des Lumières
Quatrième de couverture
Antoine Dauvergne (1713-1797)
Une carrière tourmentée dans la France musicale des Lumières
Aucun travail de recherche n'avait jusqu'à présent proposé une synthèse générale sur la vie et l'oeuvre d'Antoine Dauvergne, mettant en valeur la richesse de sa production et, surtout, son rôle actif à la tête des institutions musicales à la veille de la Révolution française. Le présent ouvrage propose de réparer cette injustice : autour d'une figure qui apparaît désormais essentielle, c'est tout un pan méconnu du Siècle des Lumières qui reprend vie.
Violoniste, compositeur, directeur de la musique royale et de l'Opéra, Antoine Dauvergne eut à construire sa carrière au coeur d'une époque complexe, marquée par des querelles esthétiques, des restructurations institutionnelles et des bouleversements sociaux sans précédent dans l'histoire du royaume. Provincial d'origine modeste, c'est à Paris qu'il fait ses premières armes, avant que Versailles ne lui ouvre ses portes. La fin des années 1760 marque l'acmé de son ascension, Dauvergne cumulant des postes prestigieux à la Cour et dans la capitale. Directeur du Concert Spirituel et de l'Académie royale de musique, il renouvelle avec clairvoyance la programmation des salles parisiennes ; compositeur d'opéras et de grands motets, il apparaît comme le digne successeur de Rameau et de Mondonville. Qui d'autre, alors, pouvait prétendre à une telle reconnaissance et à un tel pouvoir ? Dauvergne ne renouvelait-il pas, à un siècle de distance, le modèle lullyste ?
Son oeuvre reflète parfaitement les problématiques essentielles du temps. Participant au mouvement de revitalisation de l'ancien répertoire lyrique, Dauvergne se montre l'un des plus actifs à adapter les partitions au goût du jour. Avec dix ans d'avance, il réhabilite les livrets anciens en les remettant en musique. Enfin, il invente de nouveaux genres scéniques appelés à faire les grandes heures du XIXe siècle : l'opéra-comique, la comédie légère et le ballet-pantomime.