Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 401 g
Dimensions : 13cm X 21cm
EAN : 9782849500866
Apologie du blasphème
en danger de croire
Quatrième de couverture
Le monde de la foi est un monde sans respect d'autrui. Un monde de frayeur, de soumission et de guerre. La foi encourage tous les dénis de sens, les mensonges, la suprématie de l'ineptie. Le masque de l'amour dont se parent les croyants cache en vérité sa terrible absence : ce qu'ils aiment est une idée abstraite, irréelle, et non pas les humains. L'humanité n'est pas une et indivisible pour les croyants ; elle est composée d'une part de ceux qui croient en Dieu, dignes de leur attention complice, et d'autre part des infidèles, des mécréants, des athées. Ceux-là, il faut les haïr, les mépriser, au moins les bâillonner. Dans cette «logique», un incroyant, ou même un «mal croyant», est un ennemi. Quand les religions sont dans un rapport de force favorable, elles n'hésitent pas à tuer au nom de la foi. Tout cela «en vertu» d'une entité factice, d'un être inexistant : Dieu. Si les humains croyaient moins, ils s'entretueraient moins. La croyance rend absurde et aveugle. Aveugle à la réalité des persécutions, des meurtres et des massacres. «Dieu est bon» assènent les trois monothéismes... Pourtant, partout règnent le malheur et la désolation, quoi qu'en disent les émissaires zélés, les théologiens et les ministres des cultes sinistres.
Les trois religions étudiées par Jean-Paul Gouteux ont fait la preuve historique de leur inefficacité à promouvoir la paix et le bonheur de l'humanité. Quand elles participaient au pouvoir, elles étaient toujours, au mieux, les gardiennes du statu quo et de l'immobilisme social, et au pire, des agents de la régression intellectuelle et d'une oppression politique effroyable. La morale religieuse a trop longtemps été un moyen d'exploiter socialement et politiquement les peuples.
N'est-il pas urgent de concevoir et promouvoir enfin une morale humaine, décidée au sein d'une humanité n'ayant plus de compte à rendre à une transcendance illusoire, plutôt que de persévérer dans la croyance obtuse en un au-delà chimérique ? Il est temps que l'humanité entre enfin dans l'âge de raison.