Rayon Archéologie historique et épigraphie
Archaeonautica, n° 12. Une cargaison de bronzes hellénistiques : l'épave Fourmigue C à Golfe-Juan

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 148 pages
Poids : 565 g
Dimensions : 22cm X 28cm
EAN : 9782271052087

Une cargaison de bronzes hellénistiques

l'épave Fourmigue C à Golfe-Juan


Série | Archaeonautica
Paru le
Broché 148 pages

Quatrième de couverture

Situé par 60 m de fond près de la tourelle de la Fourmigue dans le Golfe Juan, une épave d'époque hellénistique tardive (vers 70 av. J.C.) a été découverte en 1980. Bien qu'aucune fouille sérieuse n'ait pu être entreprise, il apparaît que la cargaison était constituée en partie d'objets d'art d'une rare qualité : lits d'apparat revêtus de bronze, à décor sculpté, grand seau de bronze ayant conservé un superbe masque de Silène et quelques trois cents amphores emplies de vin embarquées en Italie. Ce répertoire dyonisiaque qui pourrait avoir été destiné à l'un des oppida gaulois du Centre et de l'Est permet de fructueuses comparaisons avec une partie du matériel de l'épave de Mahdia en Tunisie.

Recherches d'archéologie subaquatique de la préhistoire à l'époque moderne. Des études d'histoire économique, d'histoire maritime et d'archéologie navale y trouvent place. Cette collection comprend aussi bien des monographies que des numéros composés d'articles variés.

Situé par 60 m de fond près de la tourelle de la Fourmigue dans le Golfe Juan, une épave d'époque hellénistique tardive (vers 70 av. J.C.) a été découverte en 1980 et soumise à pillage tel qu'aucune fouille en bonne et due forme n'a pu être entreprise : ce que nous en connaissons nous a été révélé par les inventeurs ou a été récupéré lors de diverses opérations de police. La cargaison était constituée en partie d'objets d'art, ou plutôt d'artisanat d'art, d'une rare qualité : lits d'apparat revêtus de bronze, à décor sculpté, pieds moulurés, gaines incrustées d'argent et de cuivre rouges, appliques d'accoudoir figurées (cheval et Artémis, mule et silène, canards). Un très grand seau de bronze a conservé un superbe masque de Silène. Ce répertoire dionysiaque permet de fructueuses comparaisons, notamment avec une partie du matériel de l'épave de Mahdia en Tunisie. A peine plus récent que celui de Mahdia, le navire de Golfe-Juan pourrait avoir comme lui appareillé du pirée, mais sa dernière escale se situe en Italie, sur la côte d'Etrurie peut-être, où il a embarqué quelques trois cents amphores emplies de vin ; certains indices donnent à penser que toute cette cargaison, le vin et les objets du banquet dionysiaque, pourrait avoir été destinée, par les Fosses Mariennes, le Rhône et la Saône, à l'un des oppida gaulois du Centre et de l'Est, du côté, par exemple, de chez les Eduens.

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