Rayon Photographies
Architecture exquise

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 92 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 25cm X 32cm
ISBN : 978-2-9567815-2-3
EAN : 9782956781523

Architecture exquise


Paru le
Broché sous jaquette 92 pages
textes Jean-Baptiste Friot, Raphaële Bertho
traduction Joanne Pouzenc
Tout public

Quatrième de couverture

Architecture exquise

Cyrille Weiner

À partir d'enquêtes précises menées sur les lieux, de type documentaire, Cyrille Weiner pose de façon récurrente la question de l'espace - notamment dans ses marges et ses lieux de transformation. Se demandant obstinément comment les individus peuvent investir leurs lieux de vie, à distance des directives venues « d'en haut », l'artiste quitte peu à peu le seul registre documentaire pour proposer un univers traversé par la fiction, qu'il met en scène dans des expositions, des projets éditoriaux et des installations. Né en 1976, il est l'auteur de Presque île (éditions villa Noailles - archi- books), de Twice (éditions 19/80), et de La Fabrique du pré (éditions Filigranes).

Eric Tabuchi FR

Eric Tabuchi commence son travail photographique après des études de sociologie où il découvre l'oeuvre d'August Sanders. En 1999, en compagnie d'autres artistes, il fonde à Paris le collectif Glassbox avec qui il participe à de nombreuses expositions. À partir de 2007, Eric Tabuchi publie plusieurs livres - Hyper Trophy, Twentysix abandoned gazoline stations, Alphabet truck - chez Florence Loewy. Il expose notamment au Palais de Tokyo, au Confort Moderne et aux Abattoirs. Depuis 2012, il travaille à l'élaboration d'Atlas of Forms . En 2017, il commence l'Atlas des Régions Naturelles, projet qu'il mène avec Nelly Monnier en sillonnant les routes de France. Né d'un père japonais et d'une mère danoise, son travail s'articule autour des notions de territoire, de mémoire et d'identité. Les typologies architecturales constituent le principal de son oeuvre. En plus de sa pratique photographique, Eric Tabuchi produit des photographies, des objets et réalise des installations.

Patrick Tourneboeuf

Patrick Tourneboeuf photographie des espaces pour parler des hommes. Sa démarche, résolument plastique et systématique, retrace la présence humaine, dans des lieux qui en sont a priori privés. Au milieu des années 1990, il s'intéresse aux lieux communs de l'espace urbain. C'est le cas de Périphérique, vision silencieuse du boulevard parisien. Le prétexte architectural sert d'invitation à regarder ce qui échappe. Un travail poursuivi dans Nulle part, sur les stations balnéaires des côtes européennes libérées des estivants. Cette observation à distance construit un discours critique en creux de l'usage des loisirs. À partir de 2003, il consacre une partie de son travail à la fixation des stigmates de l'Histoire, avec trois séries : La Cicatrice, sur les traces du mur de Berlin, La mémoire du jour J, sur les plages du débarquement en Normandie, et Stèles, sur les monuments aux morts de la Grande Guerre . Les commandes d'institutions publiques dont le Grand Palais et le château de Versailles, déclenchent, à partir des années 2000, le désir de rassembler en une narration, son travail sur le patrimoine, complété par des travaux personnels comme les Archives nationales. Cette recherche, Monumental, fait apparaître une écriture à mi-chemin entre le documentaire et un questionnement sur les ambiguïtés de la représentation du réel.


In his meticulous, on-site documentary-style investigations, artist Cyrille Weiner regularly raises the issue of space-especially in its marginal and transformational dimensions. Insistently asking himself how individuals can make the places in which they live their own, at a remove from directives from "higher up", Weiner gradually abandons a purely documentary register in favor of a world pervaded by fiction, which he portrays in exhibitions, publishing projects and installations. Born in 1976, he is the author of Presque île (edition villa Noailles - archibooks), Twice (19/80 Editions) and La Fabrique du pré (Filigranes Editions).

Eric Tabuchi began his photographic career after studying sociology, during which time he discovered the work of August Sanders. In 1999, along with other artists, he established the Glassbox collective in Paris, through which he participated in numerous exhibitions. From 2007, Eric Tabuchi published several books - Hyper Trophy, Twentysix abandoned gazoline stations, Alphabet truck - at Florence Loewy. His notable exhibitions have been at the Palais de Tokyo, the Confort Moderne and in les Abattoirs. Since 2012, he has been working on the development of Atlas of Forms . In 2017, he began the Atlas des Régions Naturelles, a project he leads together with Nelly Monnier as they travel French country roads. Born to a Japanese father and a Danish mother, his work is based on notions of territory, memory and identity. Architectural typologies are the main focus of his work. In addition to his photographic practice, Eric Tabuchi produces photographs, objects and installations.

Patrick Tourneboeuf captures spaces to talk about human beings. His approach, resolutely plastic and systematic, traces human presence in places where there is usually none. In the mid-1990s, he becomes interested in communal places within urban spaces. As is the case for Périphérique, a silent vision of the Parisian boulevard. Architecture as pretext serves as an invitation to observe what eludes us. This work continues with Nowhere, on seaside resorts on the European coasts freed from summer vacationers. This remote observation contributes to building a critical discourse on leisure and its uses. Since 2003, he has devoted part of his work to fixing the stigmas of history, with three series : La Cicatrice, on the traces of the Berlin Wall ; La mémoire du jour J, on the beaches of the Normandy landings ; and Stèles, on war memorials of World War I . From the 2000s onwards, commissions from public institutions including the Grand Palais and the Château de Versailles triggered the desire to bring together his work on heritage in one narrative, completed by personal works, such as the National Archives.This research, Monumental, reveals a script located halfway between the documentary and a reassessment of the ambiguities in the representation of reality.

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