Ardenne-Famenne

Adolphe Lambilotte prend une nouvelle fois sa plume et nous confie un récit lié à son territoire natal : l'Ardenne-Famenne.

En le suivant, page après page, le lecteur peut observer et vivre tout un ensemble de faits et de gestes liés à la terre, à la ruralité et à la forêt.

C'est un peu comme si, depuis la fenêtre de Nosse maujon, il contait la vie des gens de là-bas, une vie rythmée par la nature qui l'entoure.

Le lecteur découvre la vie en forêt, le va-et-vient des villageois, les activités des Tchèrons et des Costîres au travers des souvenirs d'un homme épris de sa région car, comme il le dit :

«Quand mai est large à l'horizon Et que le champ de seigle jouxte la maison Qu'il est doux dans le soir endormi De perdre son regard dans les épis.»

Si des personnes de ma génération éprouvent quelques satisfactions à cette lecture et revivent d'agréables souvenirs au coin de l'âtre lorsque souffle la bise, j'en serai bien récompensé.

Si des jeunes y trouvent matière à comparaison et à édification, alors j'en serai heureux.

Adolphe Lambilotte