Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 247 pages
Poids : 1040 g
Dimensions : 22cm X 27cm
EAN : 9782708404526
Art et archéologie du Tibet
Quatrième de couverture
Art et archéologie du Tibet
Le Tibet a intrigué l'Occident depuis le Moyen Âge, mais ce n'est guère qu'au début de notre siècle que son art commença à en être connu. Depuis, en dépit des consternantes destructions des années soixante, études, publications et expositions se sont multipliées dans le monde, révélant une architecture puissante, d'innombrables écoles de peinture et de sculpture, des textiles, de la joaillerie, ensemble qui semblait bien constituer un art et que l'on a aussitôt organisé selon les normes occidentales de l'histoire de l'art, en lui reconnaissant toutefois une nature essentiellement religieuse. Or cet art imprégné de bouddhisme ne répond pas à toutes les normes de l'analyse occidentale. Pour mieux en saisir le sens et la valeur, il faut lire aussi ce que les Tibétains eux-mêmes en ont écrit et considérer la place qu'ils lui donnent. Il faut aussi renouer avec un passé beaucoup plus lointain en ouvrant le dossier d'une archéologie encore débutante. Le Tibet n'est pas né du bouddhisme aux environs du VIIe siècle de notre ère. La vaste aire tibétaine a été occupée par l'homme dès le Paléolithique et la connaissance des cultures qui s'y sont succédées devrait désormais modifier notre vision de l'Asie intérieure.
The Art and Archeology of Tibet
Tibet has intrigued the West since the Middle Ages, but it was not until early in our century that its art began to be known. Since then, despite the alarming destructions carried out in the sixties, studies, publications and exhibitions have proliferated throughout the world, and brought to light a powerful architecture, countless schools of painting and sculture, textiles, jewelry, a corpus that has all the appearances of an art and that has straightaway been classified according to the Western criteria of art history, although its essentially religious character has been acknowledged. But this art steeped in Buddhism does not readily conform to the criteria of Western analysis. To grasp more fully its meaning and value, one must also read what the Tibetans themselves have written and weigh the role they assign it. One must also seek the link to a more distant past by delving into its archeology, which is still in its early stages. Tibet did not suddenly spring from Buddhism about the 7th century A.D. The vast Tibetan areas has been inhabited by humans since paleolithic times, and our knowledge of the cultures that succeeded one another should henceforth modify our vision of inner Asia.