Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 354 g
Dimensions : 17cm X 25cm
ISBN : 978-2-08-127169-2
EAN : 9782081271692
Boris Vian, l'enchanteur
Quatrième de couverture
Que pensez-vous de ses imitateurs ? - Il n'a pas de double. Il jouait à être le diable et, parfois, il réussissait.
Fernando Arrabal.
Réprendre L'Arrache-coeur vingt-cinq ans plus tard est un exercice étonnant. J'avais, à tort, relégué Vian parmi les lectures typiquement juvéniles, période obligée mais vite « dépassée ». [...] Au même titre que l'acné, le hard rock et les pétards, on y passait, mais il ne fallait surtout pas s'y arrêter.
Fabrice Lardreau.
Dans une version zazou et loufoque, il répond aux angoisses d'une France contemporaine qui tarde à grandir.
Charles Ficat.
Les grands talents d'Alain-Fournier (Le Grand Meaulnes), d'Henri Bosco (L'Âne Culotte), d'André Dhôtel (Le pays où l'on n'arrive jamais) illustrent des enfances secrètes, complexes, oniriques, cryptées [...], temporaires, facilement dévorées par l'âge adulte qui arrive vers eux comme un procès et tente, avec la psychanalyse, de les réinterpréter. C'est dans ce contexte qu'il faut insérer les romans de Boris Vian, lecteur de Kafka, de Wells et de Jarry.
Quentin Debray.
Erich Maria Remarque et Alfred Döblin ne nous disent-ils pas aussi que les grands romans ne peuvent être que ceux de la désillusion et du désenchantement ?
Denis Wetterwald.
Le paradoxe qui clôt Exercices d'admiration montre, si je ne me trompe, non seulement que les esprits peuvent se classer en deux catégories [...], mais qu'il existe un haut lieu où la classification même n'a plus la moindre signification, où la « rage » de Maistre et le « sourire encyclopédique » de Borges vont très bien ensemble.
Nicolae Manolescu.
Pour Kazantzaki, la passion qui se termine sur la croix, c'est-à-dire « au sommet du sacrifice », est un processus divinisateur, lecture radicalement contraire à celle qu'appellent les Évangiles et qu'a récemment mise en évidence l'anthropologie girardienne.
Bee Formentelli.
Simple question : quand on a déjà dit oui aussi volontiers, aussi prestement, à ce qui s'impose, à quoi pourra-t-on dire non ?
François Taillandier.