Au-delà des mots

Au-delà des mots

Poèmes entre ombre et lumière

A la suite de ses trois recueils, Marbres et Fontaines, Et le sable... et le vent, Opus 222, René Varennes nous présente Au-delà des mots dont le titre semble s'éloigner des oppositions hugoliennes. Pourtant il s'agit bien, dans la continuité de ses poèmes, du conflit entre la fureur de vivre et l'obsession de la mort.

L'auteur s'exprime le plus souvent en alexandrins qu'il traite avec une certaine désinvolture, mais dont il respecte la cadence et soigne la première lettre de chaque mot pour rapprocher la poésie de la musique dont il regrette aujourd'hui de ne pas mieux l'avoir fréquentée dans son enfance. D'autres ont mis des notes sur ses « mots », tels que le sculpteur-compositeur italien Anita Tullio, le bourbonnais Yves Vessière, le pianiste Thomas Wojak, excellent interprète de Chopin, Maria Valéria, qui, en Wallonie, a donné leur sonorité à de si nombreux poèmes.

Souvent, lorsqu'il marche dans la chênaie qu'il a fait naître au coeur de notre pays, enrichie des stèles dédiées, par exemple, au Dalaï-lama, prix Nobel de la paix, ou à Kenzaburo Oe, prix Nobel de littérature 1994, René Varennes s'impatiente de ne pouvoir dire encore aux dieux inventés sa colère de mettre à sa place le mot « fin ».