Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 129 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 979-10-95434-16-0
EAN : 9791095434160
Au nom du père
Quatrième de couverture
Au nom du père Balla
Au nom du père met en scène un vieil homme aigri, égocentrique, irresponsable, qui réfléchit sur sa vie, triste, banale et solitaire. Incapable de voir en lui la cause de ses échecs, il cherche quelqu'un d'autre à blâmer pour sa relation ratée avec ses parents, ses deux fils adultes qui ne l'aiment pas, la rupture de son mariage et, selon lui, la chute de sa femme dans la folie. Son récit est motivé par la vente de la maison où il a vécu avec sa famille, maison construite par un frère mystérieux.
Pourtant, même si ce narrateur insupportable essaie d'aliéner le lecteur par son nihilisme et son auto-analyse névrotique, il ne parvient pas à le repousser parce que l'écriture de Balla est intense, entêtante, perturbante. Elle réussit, dans cette drôle de quête existentielle, à donner un sens à cette vie qui en manque absurdement et à transformer Au nom du père en une tragi- comédie.
« Je m'inquiète pour les gens qui aiment mon écriture. Parce qu'il y a généralement quelque chose qui ne va pas chez eux. Il y a manifestement quelque chose qui ne va pas chez un grand nombre d'entre nous. » Ces réflexions sont aussi de Balla.
« Mais pourquoi suis-je en train de parler de mon père ?
Je n'avais pas à me plaindre de cette relation, dans laquelle j'étais le fils et mon père était le père, mais peu importait que ce fût lui ou un autre ; en un mot, d'une relation où j'étais fils et quelqu'un d'autre père. En dépit de toutes sortes de choses. En dépit de tout. J'étais assez satisfait d'être moi dans cette relation. Je me sentais à l'aise dans le rôle du fils de la maison. Je maîtrisais le personnage. Mais dans la relation que j'ai avec mes fils, je me sens mal. En gros, ce que je puis dire, c'est que le rôle de père m'est tombé dessus trop tôt. Ou que mes fils ne sont pas les fils qui conviennent. Peut-être ne sont-ils pas de vrais fils ?
Oui, voilà : mes fils ne savent pas être fils. »