Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 1193 g
Dimensions : 24cm X 28cm
ISBN : 978-88-366-1157-7
EAN : 9788836611577
Augusta fragmenta
vitalité des matériaux antiques, d'Arnolfo di Camio à Giambologna, en passant par Boticelli
Quatrième de couverture
Si Rome et Florence, comme d'ailleurs Venise, ont été le théâtre du réveil de l'intérêt pour la Renaissance qui suscita, au siècle dernier et à celui précédent, la curiosité des spécialistes du Warburg and Courtauld Institutes tout comme ceux de l'Ecole de Vienne, tout le territoire européen, et davantage encore la péninsule italienne, ont fait passivement l'objet d'intérêts pas toujours louables, qui ont conduit au dépouillement des vestiges anciens.
Les grandes collections, qui subsistent en partie encore aujourd'hui dans les principaux musées italiens, ont donc fait l'objet d'attentions, depuis les collections du Vatican jusqu'à celles séculaires de Rome, ainsi que celles des salons des demeures patriciennes et des galeries de la capitale, mais aussi les imposantes collections florentines et vénitiennes précisément, au même titre que les collections moins avantagées et dispersées comme celles provenant de la Maison Gonzague.
Tous les musées, qui ont été créés au cours de l'histoire comme ceux napolitains dans lesquels ont convergé des marbres et les « reliques » farnésiennes, ainsi que les découvertes faites à Herculanum et Pompéi qui imposèrent la loi du goût néoclassique sous le règne des Bourbons, font aujourd'hui l'objet d'études approfondies visant à reconstruire les événements liés aux « pièces » qu'ils contiennent, de sorte à fournir un tableau d'ensemble le plus possible exhaustif permettant de resituer les événements propres aussi à l'art italien et européen dans les phases de réappropriation de ce langage « naturaliste » qui, à plusieurs reprises, tira de fait sa stimulation, précisément de la connaissance des résultats de l'Antiquité, tant en clé technique que morphologique. Un fond important de matériels antiques comme celui récolté, certes, pas tout à fait de manière casuelle, par un antiquaire du nom de Stefano Bardini au cours des années qui ont suivi l'unité de l'Italie et avant que les lois de protection promulguées à la fin de la première décennie du XXe siècle ne viennent mettre en partie un frein à l'hémorragie de chefs-d'oeuvre expédiés à l'étranger, ne mérite sûrement pas d'être totalement exclus de ces études comme c'est encore le cas.
Se Roma e Firenze, corne d'altro canto Venezia, furono i palcoscenici del risveglio d'interesse per la rinascenza che attirò, nel secolo scorso e in quello precedente, le curiosità degli studiosi del Warburg and Courtauld Institutes, corne della Scuola di Vienna, tutto il territorio europeo, e ancor più peninsulare, fu soggetto passivo di attenzioni non sempre propriamente encomiabili che indussero allo spoglio delle vestigia antiche.
Oggetto di interesse furono dunque le grandi raccolte che in parte sussistono ancora oggi nei principali musei italiani, a partire dalle raccolte vaticane, sino a quelle secolari dell'Urbe, non meno dei saloni delle dimore patrizie e delle gallerie della capitale, ma anche le imponenti collezioni florentine e veneziane appunto, al pari delle meno fortunate e disperse, corne quelle di ascendenza gonzaghesca.
Tutte le istituzioni museali composte in tempi storici, corne quelle napoletane, in cui sono confluiti i marmi e le 'reliquie' farnesiane, non meno dei ritrovamenti ercolanensi e pompeiàni che dettarono legge al gusto neoclassico durante il governo borbonico, sono oggi oggetto di approfonditi esami che puntano a ricostruire le vicende dei 'pezzi' che le compongono, cosi da fornire un quadro d'insieme il più possibile esauriente, in cui ricollocare le vicende proprie anche dell'arte italiana ed europea nelle fasi di riappropriazione di quel linguaggio 'naturalistico' che trasse di fatto stimolo, a più riprese, proprio dalla consapevolezza dei risultati dell'antichità, sia in senso tecnico sia morfologico.
Un fondo importante di materiali antichi, corne quello raccolto, in modo certo non del tutto casuale, da un antiquario corne Stefano Bardini, negli anni seguenti all'unità d'Italia e prima che le leggi di tutela allo scadere del primo decennio del XX secolo non tamponassero in parte l'emorragia di capolavori verso l'estero, non merita certo il totale oblio in cui ancora versa nel contesto di questi studi.