Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 225 pages
Poids : 306 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782913376199
Autisme et éveil de coma
signes et institution
Quatrième de couverture
«Actes» d'un colloque de février 1997 : le terme est ici pris au sérieux. Usuellement ces actes se réduisent à une version écrite des propos - non-tenus - des ténors. Or quoi de moins «colloquial» ! Aussi ce texte gardera, dans la mesure du possible, le ton des propos échangés, au risque d'un certain relâchement dans l'expression. Les «actes» seront ainsi laissés au devinement du lecteur, et ce n'est pas nécessairement dans les interventions de tribune qu'il les pressentira.
«Autisme», «éveil de coma», «signes», «institution» sont autant de jalons indiquant le sens du colloque. Certes des théoriciens et des praticiens des champs que ces termes évoquent étaient là : Jean Oury, Pierre Delion, Edwige Richer, François Cohadon, Michel Balat avaient la charge de lancer chaque journée à partir de la tribune. Gérard Deledalle, Danièle Roulot et bien d'autres dont on trouvera les interventions de la salle précisaient, commentaient, ripostaient ou introduisaient de nouvelles problématiques. Colloque vivant dont nous souhaitons avoir pu rendre l'atmosphère.
Le lecteur qui n'est pas introduit dans tel ou tel champ pourra en avoir une idée. C'est ainsi que le celui de l'autisme est précisé par Pierre Delion, pédopsychiatre à Angers, celui du coma par Edwige Richer, neurotrau-matologue et fondatrice de la clinique de Château Rauzé à Cénac, et François Cohadon, professeur de médecine, neurochirurgien à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, celui de la psychothérapie institutionnelle par Jean Oury, psychiatre, médecin-directeur et fondateur de la clinique de La Borde, celui de la sémiotique par Gérard Deledalle, professeur émérite de philosophie, spécialiste de la philosophie américaine, et Michel Balat, maître de conférences de sémiotique et psychanalyste.
Mais au-delà de ces précisions indispensables, le lecteur trouvera le tissage de ces champs tel qu'il s'est opéré autour de la considération de la singularité du patient, du travail des équipes, de l'«être-avec» l'autre : celui qui arrive et qu'on accueille. Chacun est convié à cette surprise qu'a été pour bien des participants, celle de découvrir une étonnante similitude dans le travail auprès des traumatisés crâniens et auprès d'enfants autistes.