Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 288 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782271062529
Aux origines de la poésie allemande
les théories du rythme des Lumières au romantisme
Quatrième de couverture
On sait que Klopstock, le fondateur de la poésie allemande moderne, a introduit dans sa langue la versification antiquisante. Cette innovation a suscité, outre un engouement pour les formes poétiques à l'antique, une réflexion théorique sur le rythme qui est quant à elle beaucoup moins connue et dont le présent ouvrage propose la première présentation d'ensemble.
De l'anthropologie et de la psychologie empiriques à l'esthétique en passant par la philologie classique et la linguistique, un large éventail de disciplines a pris part à cette discussion. Parmi ses protagonistes figurent aussi bien des représentants des Lumières (Sulzer, Lessing) que du classicisme weimarien (Goethe, Schiller) et du romantisme (les frères Schlegel, Schelling, Hegel), auxquels s'ajoutent des auteurs «inclassables» (Herder, Moritz) ou aujourd'hui oubliés (J. H. Voss, G. Hermann). Ils se sont interrogés non seulement sur la manière dont on pouvait reproduire en allemand les mètres grecs, mais aussi sur la place du rythme dans la nature humaine et dans la culture grecque, ainsi que sur son rôle pour assurer l'autonomie des oeuvres et leur appartenance à certains genres.
L'analyse de la réflexion sur le rythme menée en Allemagne autour de 1800 jette un jour neuf sur les débuts de l'esthétique et le rapport à la Grèce antique, deux phénomènes majeurs de l'histoire culturelle allemande.