Ave Caesar

Pour la première fois, abaissant sa garde, un homme accepte de dialoguer avec la femme qui partage sa vie. Il décortique sa relation avec celles qu'il a aimées - sans oublier sa première femme, la mère -, met à mal le tabou de sa supériorité. Cette subversion ne débouche pas sur la guerre. Au contraire. La franchise permet d'entrevoir que la paix dans le monde existera lorsqu'on cessera de confondre sa force avec son droit.

... A la dixième page, j'étais prisonnier de ces deux personnages, et à la quinzième passionné. Dévorant l'une après l'autre leurs bribes d'existence, leurs morceaux de mémoire, leurs confidences sauvages où chacun tente, vaille que vaille, de se réinventer, de se recomposer.

Dominique A. Grisoni, Le Magazine littéraire

L'heureux couple dont le temps n'a pas émoussé la curiosité réciproque ! Non contents de se regarder dans les yeux, de se pousser mutuellement aux aveux, ils tentent d'éclairer, à la lumière de leur double expérience, l'éternel malentendu qui sépare les hommes et les femmes.

Gabrielle Rolin, Le Monde

Grand Prix de Littérature de la Ville de Bordeaux.