Par Sylvie B. le 30/04/2020
Superbe !!
Difficile de trouver les mots justes pour rendre honneur à ce livre. J’ai été profondément émue par ce texte, touchée par son univers entre réalité et imaginaire. Je me suis laissée porter par l’histoire. À l’unisson avec la petite narratrice, j’ai apprivoisé, découvert, aimé Mut-Muk, l’enfant étrange et pourtant si vrai. Bien sûr, ils ne sont pas seuls et sont accompagnés de Caroline, la poupée au look BCBG, et Nounours, la vieille peluche d’amour, tout aussi attachants et attendrissants. Partager un moment de vie, de rêve avec eux fut un réel plaisir, un moment magique de lecture.
Dans ce texte, Mido nous parle de tolérance, de respect mais aussi, de manière douce, sensible et poétique, de métamorphoses. Chacun, la fillette, la poupée, le nounours et l’enfant au masque blanc évolue et avance sur son propre chemin. L’une va découvrir la bienveillance, l’autre la confiance,… Tous vont s’enrichir au contact les uns des autres, grandir et devenir plus fort.
Lorsque j’ai refermé ce livre j’ai vraiment eu le sentiment de quitter des amis. J’ai été partagée entre le bonheur d’avoir fait de si belles rencontres et la tristesse de les voir s’envoler de leurs propres ailes. Cette histoire, si joliment illustrée, m’a accrochée au cœur. Elle m’a marquée et laissera une trace précieuse et délicate dans ma mémoire. Comme David pour Mido.
Quelque part, Mut-Muk, m’a fait penser au Petit-Prince. Mido termine d’ailleurs son livre sur une parole d’Antoine Exupéry. Je laisserai, moi, le mot de la fin au Renard : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».