Rayon Romans historiques
Babi Yar : roman-document

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 450 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-221-12703-2
EAN : 9782221127032

Babi Yar

roman-document


Paru le
Broché 450 pages
traduction du russe par M. Menant, revue et corrigée par Annie Epelboin
préface d'Annie Epelboin

Quatrième de couverture

Anatoli Kouznetsov avait douze ans lorsque l'armée allemande occupa Kiev en 1941. Il habitait un faubourg proche du ravin de Babi Yar, lieu où des dizaines de milliers de personnes ont été massacrées par les nazis. Lorsqu'il put s'aventurer dans le ravin, il ne trouva que des cendres et se jura de témoigner, un jour, de ce qu'il avait vu. Il consigna aussitôt ses souvenirs dans un cahier d'écolier et, durant vingt ans, l'augmenta de ses réflexions personnelles, en marge de l'histoire officielle qui taisait la vérité des massacres. Il y intégra des documents authentiques et des témoignages recueillis auprès des survivants, mena son enquête et composa un «roman-document» sur la souffrance que l'homme est capable d'infliger à l'homme, où s'entremêlent le fait historique, l'autobiographie et la réflexion sur les dictatures du XXe siècle.

Paru une première fois en 1966 en version censurée par le régime soviétique, le premier grand témoignage sur la Shoah à l'Est est publié aujourd'hui dans sa version intégrale.

«De cette oeuvre-témoignage, le lecteur est peut-être aujourd'hui plus à même d'apprécier l'importance. S'inscrivant dans ce qui constitue désormais une tradition littéraire, elle en bouscule les repères habituels du temps et de l'espace. Elle ouvre le champ du regard et de la méditation à ces vastitudes de l'est de l'Europe, que le nazisme voulait transformer à sa guise en terre d'esclavage et où la "Solution finale" s'est accomplie avec une violence et une efficacité incomparables. Elle bouleverse aussi notre représentation du mal absolu en l'inscrivant dans le temps historique du mal totalitaire. Dans les plis successifs d'une oppression réitérée. Elle désigne un temps long où la violence sociale qui avait déjà opéré sous Staline devait au sortir de la guerre relayer le nazisme dans un acharnement insensé à effacer les traces.»

Annie Epelboin, extrait de la préface

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