Rayon Economie et administration du travail
Bas salaires et qualité de l'emploi : l'exception française ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 510 pages
Poids : 534 g
Dimensions : 14cm X 18cm
ISBN : 978-2-7288-0425-2
EAN : 9782728804252

Bas salaires et qualité de l'emploi

l'exception française ?

Chez Rue d'Ulm

Collection(s) | Collection du Cepremap
Paru le
Broché 510 pages
préface Robert Solow
Public motivé

Quatrième de couverture

Bas salaires et qualité de l'emploi : l'exception française ?

Les pays industrialisés avancés ont connu de profondes mutations économiques au cours des vingt-cinq dernières années : globalisation croissante, déréglementation de nombreux secteurs, diffusion de nouvelles technologies et formes d'organisation du travail... Ces mutations se sont traduites par une pression concurrentielle accrue sur les entreprises, qui ont été amenées à modifier radicalement leur mode de gestion, et notamment la gestion de leur main-d'oeuvre. Quelles en ont été les conséquences pour les travailleurs peu qualifiés et peu rémunérés ?

Si beaucoup de travaux traitent des répercussions de cette évolution en termes de niveau d'emploi et de chômage, c'est à la qualité de l'emploi que l'on s'intéresse ici. Cette qualité renvoie, au-delà de la seule rémunération, à l'ensemble des conditions de travail. Le cas français est situé par rapport à celui d'autres pays européens (Allemagne, Danemark, Pays-Bas et Royaume-Uni) et des enquêtes de terrain ont été conduites de manière approfondie dans six secteurs : l'industrie agroalimentaire, les hôpitaux, les hôtels, la grande distribution, les centres d'appel et l'intérim.

Il en ressort que si, en France, la part des travailleurs à bas salaire est relativement faible, leurs conditions de travail sont particulièrement dures. Cette spécificité découle de notre modèle de régulation du marché du travail : les règles juridiques sont nombreuses (du smic à l'encadrement des contrats temporaires), mais les contre-pouvoirs effectifs sur les lieux de travail sont insignifiants dans beaucoup de secteurs. Cela tient pour l'essentiel à la faiblesse et à la division des syndicats, mais aussi à un niveau de chômage élevé qui contribue à saper le pouvoir de négociation des travailleurs les plus vulnérables.

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