Beauté du monde et souffrance des hommes

« Une main sur la beauté du monde. Une main sur la souffrance des hommes. Et les deux pieds dans le devoir du moment présent » : telle était la devise de François Varillon, prêtre jésuite et figure importante de la théologie chrétienne du XX^e siècle.

Peu de temps avant sa mort en 1978, il recevait Charles Ehlinger pour une série d'entretiens personnels. Ces dernières confidences, comme un testament spirituel, reviennent sur les points majeurs de sa vie intime et intellectuelle : sa formation lyonnaise, les communautés de foyer dont il s'est occupé pendant plus de trente ans, les exercices spirituels, l'explication de la foi, la vie religieuse, la spiritualité en temps de crise, mais aussi sa passion pour Claudel, Fénelon et Wagner. À travers eux, c'est bien de la liberté, de la joie, de l'amour, de l'art de vivre et de mourir dont nous parle ce grand penseur.