Rayon Pièces de théâtre
Belize : pièce en V actes & en vers : pièce de théâtre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 209 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-88949-376-0
EAN : 9782889493760

Belize

pièce en V actes & en vers
pièce de théâtre


Collection(s) | Fiction
Paru le
Broché 209 pages

Quatrième de couverture

Belíze

Dans une ville de « l'Espagne du Siècle d'Or », période où l'opulence côtoie la misère, une jeune orpheline désargentée, Belize, dont la beauté est chantée par les poètes locaux, à peine libérée d'un long deuil paternel, doit épouser contre son gré un vieux soldat enrichi qui, a priori, n'en demandait pas tant. Celui-ci, Doña Antonio, dont la maison n'est qu'ordre, grâce à la poigne de Doña Catarina et à l'habileté d'Alonso, mais aussi calme, sous la férule de son serviteur Abdul, à défaut de volupté, ne cesse hélas d'être importuné. Ainsi se bousculent sans cesse des solliciteurs toujours trop intrusifs à son goût... et presque aussi envahissants que sa nouvelle belle-mère quand ils ne sont pas aussi inattendus que son neveu, frais arrivé d'Amérique.

Sans manquer de faire allusion au théâtre classique français mais aussi à la littérature picaresque méconnue chez nous et, surtout, librement inspirée d'une courte pièce peu prisée de Federico Garcia Lorca, cette création vous convie, entre attendus et rebondissements, rires et émotions à un voyage qui dépasse le pays et le temps dans lesquels elle se déroule. En effet, rythmés autant que rimés, ses cinq actes vous conduiront de fortunes subies en destins assumés, en suivant des personnages pris dans une histoire qui, d'anicroches en imprévus, aura eu le mérite de les construire... ou de les conforter, si besoin était, dans leurs certitudes.

Christian Satgé joue les fabulistes souvent. Or « la fable est une comédie légère, et toute comédie n'est qu'un long apologue : leur différence est que, dans la fable les animaux ont de l'esprit, et que dans notre comédie les hommes sont souvent des bêtes, et, qui pis est, des bêtes méchantes. » (Beaumarchais, Préface au Mariage de Figaro. 1784). Fort de cette affirmation, notre rimeur retrouve une scène abandonnée jadis mais jamais oubliée...

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