Berliet et le ferroviaire

Si le symbole de la locomotive avec chasse buffle a été attaché à la marque Berliet, la vente de licences de voitures à la firme de locomotives américaine Alco au début du siècle dernier, était à la fois la fierté et la source de financement des projets de développement voulus par Marius Berliet. Ce sigle a vécu jusqu'en 1978, date de la restructuration voulue par les pouvoirs publics, et son remplacement par la marque Renault.

L'utilisation des voies ferrées pour la construction des ateliers, des voies d'accès et des zones de stockage extérieures est une des caractéristiques de l'industrie du début du vingtième siècle, c'est l'apanage du système Decauville. L'approvisionnement des matières premières et des fabrications extérieures ainsi que le transport du personnel par le PLM, entraînent la création d'une gare de triage et un réseau interne utilisés par les trains de marchandises et les trains ouvriers.

La liaison par tramway avec Lyon est étoffée par l'électrification de la ligne entre Lyon et Saint-Priest et la création d'un embranchement particulier pour accueillir les services spéciaux Berliet.

Berliet est aussi constructeur et réparateur de matériel moteur pour les réseaux en voie normale et voie métrique. Cette activité a été créée pour pallier les baisses énormes d'activités du marché des automobiles et des camions entraînées par les guerres ou la politique industrielle nationale.