Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 411 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-213-65425-6
EAN : 9782213654256
Bienvenue à Oakland
Quatrième de couverture
États-Unis, de nos jours, T-Bird Murphy, la quarantaine, fils d'immigrés irlandais, se terre dans un box de parking. On le soupçonne d'un crime qu'il n'a peut-être pas commis.
Incarnation du quart-monde occidental, T-Bird écrit sa rage. Un long monologue intérieur, animé par les figures de son passé, qui vient tromper sa solitude et mettre des mots sur la violence de l'exclusion.
T-Bird a grandi dans le ghetto noir et mexicain d'Oakland, une ville industrielle qui rejette les Noirs, les Chicanos et les Blancs pauvres vers les décharges, sur les bords pollués de la baie de San Francisco.
Pour Faire mentir le destin, il a sacrifié à la sainte trinité : études, mariage et consommation. Il a fait tous les petits boulots, vécu dans les pires conditions. Mais on n'a jamais voulu voir en lui que l'enfant de ses origines, fauteur de troubles en puissance.
Renvoyé à sa misère et du fond du chaos qui l'a englouti, il revendique la déchéance comme nouvelle forme de liberté, et la solidarité comme espérance de dignité.
« Pour faire court, on pourrait sans aucun doute qualifier Williamson de "Bukowski érudit". Bukowski pour le fond et la forme, le côté prolo et misanthrope. Érudit, parce que malgré ses airs gavroches et ses mauvaises manières, Williamson a en poche trois masters et un doctorat. Ses paradoxes entre l'intello et le prolo font évidemment tout l'intérêt de son oeuvre. »
Transfuge
« Williamson nous rappelle que la lutte de classe existe toujours. Il nous apprend la vie. »
Télérama
« Lecteurs qui vous apprêtez à plonger dans l'Oakland de T-Bird, sachez que vous allez lire le portrait d'un homme aux prises avec la pauvreté extrême, qui loue les démons de la misère autant qu'il cherche à les exorciser. Prêtez l'oreille et ne jugez pas, contentez-vous d'écouter et de sentir, bercé par le solo mélancolique d'une trompette seule au monde. »
The Washington Post
« Eric Miles Williamson, c'est le mystique qui prêche l'avènement de jours meilleurs au coin de la rue. Les prisonniers de la routine passent leur chemin, mais ceux qui l'écoutent en sortent changés. Car il enjambe les conventions littéraires et libère le flux sauvage de nos vies. »
East Bay Literary Examiner
« Bienvenue à Oakland est une avalanche. Il y a là toute l'énergie de Henry Miller. Anaïs Nin avait coutume de dire que j'étais le nouveau Miller. Eh bien, j'ai passé le relais à Williamson. »
Ronald Sukenick