Rayon Céramique
Bogo : notes de travail chez des potières à Bamako

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 129 pages
Poids : 180 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-84943-050-7
EAN : 9782849430507

Bogo

notes de travail chez des potières à Bamako


Paru le
Broché 129 pages
préface de Dragoss Ouédraogo
Tout public

Quatrième de couverture

Bogo

Notes de travail chez des potières à Bamako

Au fil du récit d'Emmanuelle Samson, émaillé d'émotions fortes, de scènes de la vie sociale quotidienne, nous suivons le cheminement de l'artiste dans sa rencontre singulière avec des potières d'un quartier populaire de Bamako. Cette immersion ne surgit pas d'emblée dans un contexte socioculturel où toute relation se fonde sur l'art de la médiation. Après les premiers contacts établis en conformité avec les rituels de présentation de la dunanmuso (l'étrangère), l'artiste, non sans curiosité, entame sa quête créatrice à travers le contact avec le bogo (la terre, l'argile) et les dépositaires des secrets de cette matière nourricière, les potières. La terre, dans la cosmogonie mandenka, est assimilée au ventre de la mère.

Biographie

Emmanuelle Samson est née en 1971 à Navarrenx au sud de la France, elle a étudié à Pau, Bordeaux et Bourges où elle a obtenu le Diplôme National Supérieur d'Études Plastiques. Sculpteur, elle développe une recherche sur l'espace à travers des constructions précaires et mobiles qu'elle donne à voir dans des expositions en France et à l'étranger.
Pour elle le voyage est une attitude qui permet un déplacement, une prise de distance, un décalage, un point de vue différent et bien sûr des rencontres. Navarrenx, Bordeaux, Paris, Prague, Italie, Sénégal, Moldavie, Inde, Mali, elle multiplie les façons d'habiter pour comprendre la relativité et que rien n'est jamais définitif.
En 2008, lors de son troisième séjour au Mali elle a travaillé chez des potières pour découvrir l'argile, un matériau qu'elle n'avait jamais utilisé et qui, dans la société malienne, occupe une place bien particulière. Jour après jour elle a noté dans un carnet ses expériences de travail indissociables de l'activité de la cour et des relations qui s'y sont tissées. Bogo se lit comme un journal parsemé d'enthousiasme, de curiosité et aussi de doutes et d'interrogations.

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