Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 57 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-35845-075-1
EAN : 9782358450751
Brèves poétiques de train métro et gare
Quatrième de couverture
Maria Quintreau, qui s'investit dans de nombreuses actions poétiques en ce sud Deux-Sèvres où elle vit, voit dans la poésie un outil pour mieux saisir et décrypter le monde. Et cela elle le fait en lien et synergie avec d'autres arts : peinture, photographie, théâtre, musique, comme l'atteste le travail poétique réalisé depuis huit ans dans sa ville de Celles-sur-Belle.
Sur les traces de Robert Walser dont elle fut un jour marquée par « La promenade », Maria Quintreau aime à se promener dans la vie - celle des autres et la sienne. Ces Brèves poétiques de train métro et gare, se veulent d'abord photographies amusées d'un monde, le nôtre, avec des personnages en qui chacun de nous peut se retrouver.
Il y a dans cette écriture un regard de non-jugement, d'empathie, ainsi que l'art de rendre des scènes apparemment banales riches de poids humain. Tout cela porté par un style précis, presqu'au « scalpel », qui contourne ses objets en tentant de les cerner à travers le plus d'angles possible, comme le ferait un objectif.
Outre l'intérêt sociologique de ces petites scènes prises sur le vif, on aimera le regard de tendresse que l'auteure porte sur ces inconnus un jour croisés dans un train, un métro ou une gare...
Silvaine Arabo
Se regardent, sourient, sont jeunes, font leur premier voyage, disent à qui veut l'entendre qu'ils sont de jeunes mariés, voyage de noces, ses yeux noirs à elle et ses yeux clairs à lui, se mélangent, se parlent, se caressent, s'aiment, désir et sensualité chez eux aboutis, mais trop heureux, trop confiants, attention tout de même, un pickpocket là a ouvert le sac, s'est servi, je l'ai vu, leur crie attention au voleur, mais trop tard, la mariée pleure, c'était Venise et on était heureux, et maintenant là...
Maria Quintreau, extrait de Brèves poétiques de train métro et gare