Ca joue : fanfare confessionnelle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 195 pages
Poids : 272 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-94512-35-7
EAN : 9791094512357

Ca joue

fanfare confessionnelle

de

chez Editions la Tempête

Paru le | Broché 195 pages

18.00 En stock dans notre réseau
Ajouter au panier
Ce livre est également présenté dans notre événement :

Les libraires en parlent

Natacha de la Simone (LIBRAIRIE L'ATELIER)

ça a l'air de rien - un livre, d'un joli rouge sang chaud riche en globules, paré d'un titre et sous-titre pas banal - et pourtant...dans ces pages réside tout ce que le poème peut de mieux - tout y est : langage simple, serré et tempétueux ET récit intime quoique et documentaire même si ET poilade(s) tout en jeux de mots foireux et bienheureux à la fois, joyeux et mordants, connivence sans cesse remise en jeu ET en creux, quoiqu'affleurant sans voile, une critique féroce de ce monde que nous partageons.

Quatrième de couverture

Qui contesterait un énoncé d'une telle évidence : « Ça joue. »

C'est le genre de vérité d'entrée de gamme, qu'un simple soupçon réalise : si tu te demandes si c'est vrai, c'est déjà un peu vrai, et si c'est un peu vrai te voilà possédé.

Si tu veux tu peux invoquer des « règles », une « étiquette », un « juge », un « algorithme éthique » ; tu peux, les yeux mouillés d'honneur, en appeler à un sursaut général de « fair play » : c'est ok, c'est noté - chacun de ces moves est un moment du jeu.

D'ailleurs, ça jouerait plus, tu le saurais pas.

Tu constaterais la fin du monde avant la fin du game.

Quelle poésie peut avoir un sens dans un monde intégralement régulé et saturé de discours gestionnaires ?

Ce livre explore l'infrastructure subjective qui rend possible la perpétuation du jeu en cours, et les voies qui permettent, peut-être, de déjouer. Il développe une poétique fondée sur une étrange exploitation du dispositif autobiographique classique : le « je » est atomisé par l'emploi de tous les pronoms, qui correspondent aux différents modes de subjectivation inculqués depuis l'enfance. La forme confessionnelle s'en voit scrupuleusement dissoute, pour mieux objectiver l'identité générique de son promoteur : le bourgeois. On assiste à la constitution du « Monsieur », personnage social dressé à l'entrepreneuriat et à l'exploitation par une inquiétante entité nommée « Formation ». Naît alors une scission entre le sujet qui hérite de ce mandat et celui qui, réfractaire ou simplement inapte, prend la tangente.

Du même auteur : Antoine Hummel