Ca ne m'étonne pas qu'on ait toujours perdu la guerre ou Le journal d'une déception annoncée...

Lola a 30 ans. Elle a des projets professionnels, des projets de famille. Elle pense qu'elle est posée, dans une vie tranquille, lorsqu'elle décide de tirer sur un fil...Elle se replonge dans différentes époques de son passé, déroule les évènements sous une lecture différente. Le doute s'installe. Qui est-elle ? Que veut-elle ? Qu'attend-elle de la vie ? Autant de questions auxquelles Lola est en proie.

Une crise de la trentaine assumée ! ! Une vie de fonctionnaire bien réglée ? Très peu pour elle ! !

Le premier opus écrit, dans le cadre d'une trilogie, dédié à un personnage, Lola, a un style entre la poésie et l'écriture contemporaine. Le phrasé est proche du slam, les espaces sont des silences marqués. Il y a une certaine musicalité pour celui qui aime le rythme, le son et se laisser embarquer.

Ce livre est à l'image de son auteur, Marie Carreaud, en amoureuse des mots qu'elle manie avec une grâce, une subtilité et une sensibilité réfléchie. Son livre peut être vu comme une rétrospective, l'heure d'un bilan mais sans sombrer dans le négatif. Bien au contraire, il invite à une réflexion pour regarder au-delà des mots et suivre ce tempo donné par Marie.