Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 235 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 978-2-35270-176-7
EAN : 9782352701767
Quatrième de couverture
Correspondances avec Jean Cocteau
Cahiers Jean Cocteau 12
Cette douzième livraison des Cahiers Jean Cocteau présente deux éditions critiques de correspondances croisées, la première entre Cocteau et Irène Lagut, amie du poète et décoratrice des Mariés de la tour Eiffel ; la seconde entre Cocteau et Maurice Sachs, secrétaire du poète et éditeur du Mystère laïc et du Livre blanc. Pour l'une et l'autre période, l'une heureuse qui précède la disparition de Radiguet, la suivante plus sombre, marquée de doutes et de souffrances, ces lettres fournissent des données de première main. Elles informent des relations de Cocteau avec Georges Auric, Georges Braque, Jean et Jeanne Bourgoinl, Jean Desbordes, François Gachot, Tony Gandarillas, Louis Laloy, Gérard Magistry, Louis Moysès et Glenway Wescott. Elles apportent un éclairage nouveau sur les rapports du poète, contacts ou projets, avec Marc Allégret. Christian Bérard, Pierre Bertin, André Gide, Marcel Herrand. Jean et Valentine Hugo, Jacques Maritain, Man Ray. Gertrude Stein et Igor Stravinsky. Elles nous renseignent enfin sur les enjeux et les conflits artistiques de l'époque : les conversions d'artistes et d'intellectuels entreprises par Jacques Maritain, sa tentative de rallier à cette cause des écrivains surréalistes, enfin la décision du poète de s'éloigner et de Maritain et du surréalisme pour défendre un projet artistique autonome, fidèle à la liberté d'expression de l'homosexualité. On y rencontrera sous cet aspect les figures de Louis Aragon, André Breton, Giorgio de Chirico, Ernest Gengenbach, Robert Honnert, Max Jacob, Pierre Robert et Paul Sabon. À cet ensemble de lettres, nous avons joint deux études qui déclinent l'autre sens du mot correspondance. La première fait apparaître les rapports thématiques entre l'oeuvre de Boris Vian et celle de Cocteau. La seconde relie pour la première fois la tradition du calembour coctalien à des usages antérieurs, tel celui d'un Théodore de Banville, tout en soulignant la dimension existentielle « dualectique » de ces « en-jeux de mots/maux ».