Rayon Littérature américaine (anglais)
Canne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-35654-071-3
EAN : 9782356540713

Canne


Paru le
Broché 155 pages
traduction Jean Wagner
postface Arna Bontemps

Quatrième de couverture

Dans ce roman symphonique, Jean Toomer fait chanter tout ensemble la terre et le peuple de Géorgie, les rues et les habitants des quartiers noirs de Washington. Du crépuscule à l'aurore, il fait ressentir la terreur et l'habitude du vivre ensemble séparés des Noirs et des Blancs.

Il y a la beauté de Karintha « parfaite comme le soir quand le soleil descend » et des « yeux de Fern [qui] ne désiraient rien que vous pussiez lui donner ». Il y a la haine qui tue Becky « la femme blanche qui avait eu deux fils noirs » et qui rend fou le professeur Kabnis « venu dans le Sud pour l'affronter ». Publié en 1923 à New York, le premier livre de Jean Toomer, Canne, eut un succès immédiat et il est désormais considéré comme un classique de la littérature américaine.

Un chant immortel, un arbre qui chante / Et redit tout bas les âmes de l'esclavage, / Ce qu'elles furent, et ce qu'elles sont pour moi, / Et redit tout bas les âmes de l'esclavage.

Biographie

Jean Toomer (1894-1967), romancier, poète et essayiste américain, est l'une des figures les plus importantes de la Renaissance de Harlem et du modernisme.
« Ma famille est originaire du Sud. [...] Pour ce qui est de mon origine, il paraît (mais qui sait au juste ?) que coulent en moi sept sangs différents : français, hollandais, gallois, noir, allemand, juif et indien. C'est pour cette raison que ma situation en Amérique est curieuse. J'ai vécu au milieu des deux groupes raciaux, tantôt chez les Blancs, tantôt chez les Noirs. À mon avis, je suis naturellement et obligatoirement américain. [...] Cependant, au cours des deux ou trois dernières années, mon besoin croissant d'expression artistique m'a attiré de plus en plus au sein du groupe noir. Et à mesure qu'augmentait ma réceptivité, je me suis aperçu que je l'aimais comme je ne pourrais jamais aimer l'autre. Il a stimulé et fécondé ce que je puis avoir en moi de talent créateur. »

Avis des lecteurs

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