Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 95 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 15cm X 20cm
ISBN : 978-2-493033-01-7
EAN : 9782493033017
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire
carnets de cavale 18 octobre 2009-8 mars 2010
Quatrième de couverture
« Moi : Docteur, est-ce qu'on a le droit d'aller chez le médecin quand on est en cavale ?
F.F. : Bien entendu, quelle question !
Moi : Et à l'hôpital ?
FF. : Évidemment !
Moi : Et au resto ?
F.F. : Mais oui enfin ! Pourquoi est-ce qu'on n'aurait pas le droit d'aller dîner au restaurant quand on est en fuite ?
Moi : Et même payer par CB ?
F.F : On prend certains risques, mais pourquoi pas ?
Moi : Et les manifs, on a le droit de s'y rendre quand on est en cavale ?
F.F. : Oui, je n'y vois pas d'inconvénient. Il faut s'y montrer discret face aux photographes et cameramen.
Moi : Et assister à des colloques, écrire, sortir son chien aussi ? Et les scandales, vous n'allez pas aussi me dire que c'est possible d'en faire en cavale ?
F.F. : Le danger tient à l'éventuelle venue de la police. En même temps les policiers n'ont probablement pas votre photo collée à l'intérieur de leur casquette...
Moi : Mais alors la vie est belle ! Je ne savais pas moi qu'on avait le droit de faire tous ces trucs là ! Que n'a-t-on pas le droit de faire au juste, docteur, quand on est en cavale ?
F.F. : La seule chose que vous n'avez pas le droit de faire quand vous êtes en fuite, c'est de vous faire attraper... »
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire, carnets de cavale est la suite de La Prison ruinée qui a fait connaître Brigitte Brami. Dans ce nouvel opus, se croisent une jeune femme en fuite, une ancienne miss haïtienne échouée au coeur de la Porte de la Chapelle, un psy hyper empathique spécialisé dans les émotions intraduisibles, un flic repenti, un mari qui console la maîtresse de sa femme, un ancien soixante-huitard dont la flamme renaît, des putes toxicos, un ténor des barreaux obsédé par les talents littéraires de sa cliente, et Sonia l'amoureuse zaïroise, caïd des caïds du Paris interlope où s'est réfugiée la narratrice. Cette dernière sortira grandie de cet apprentissage de la liberté grâce au feu qui l'habite et à la magie des rencontres.