Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 156 pages
Poids : 160 g
Dimensions : 12cm X 18cm
EAN : 9782842631024
Quatrième de couverture
Cyril Montana poursuit son exploration des états d'âme d'un jeune trentenaire. Après Malabar trip, son premier roman, il approfondit son introspection avec des sentiments cette fois-ci liés à la séparation, à la rupture du lien amoureux, bref, à l'abandon.
À l'heure où ses congénères se penchent davantage sur le devenir du monde, notre héros perché sur son petit vélo part donc à la découverte tragi-comique de l'absence de l'autre.
Fury972. J'avais reçu un mail du site. Ça tombait bien parce que je ne parvenais toujours pas à m'enlever Carla de la tête. Elle me hantait. C'était comme si elle remplissait le disque dur de mon cerveau, qu'elle en saturait la mémoire vive et que c'était ça qui m'empêchait d'avancer. Système bloqué. La solution, c'était de libérer de l'espace, entrer de nouvelles données, bref qu'il y ait quelqu'un d'autre qui prenne la place pour m'aider à ne plus en chier. Mon salut me semblait se trouver dans ce site qui avait quelque chose de fascinant. On pouvait même voir la fiche des filles, et comme il y en avait plein, c'était grisant.
«Malabar trip [...] est le premier livre publié de Cyril Montana, mais ça ne doit pas être son premier livre écrit, tant il y a de finesse et d'astuce dans ce texte d'une apparente décontraction. C'est un Djian dont on n'entendrait pas trop crisser le blouson de cuir. Ravalec sans les seringues infectées par le VIH qui traînent dans la salle de bains. Beigbeder en classe éco. Houellebecq moins les diplômes. [...] Cyril Montana prend ses personnages à un moment et les laisse à un autre sans qu'il leur soit arrivé grand-chose, mais il leur est arrivé la chose la plus importante pour un personnage : vivre. Ça n'arrive pas si souvent que dans un livre vivent des personnages, la plupart du temps ils sont morts, c'est même ce qui rend souvent la lecture si fastidieuse.»
Patrick Besson, Marianne.
«Un petit livre formidablement drôle.»
Émilie Grangeray, Le Monde.
«Alors que l'ennui est le deuxième prénom de la littérature, on redemande du Malabar trip. [...] Cyril Montana vient de démontrer qu'un écrivain n'était pas forcément quelqu'un de chiant.»
Nicolas Rey, Le Figaro étudiant.